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28/04/2014

Les animaux / Adopter un animal

catégorie animaux.jpgMesure 61

L'entretien d'un animal domestique a un coût, c'est certain. Il est donc grandement préférable de ne pas adopter ou acheter un si on n'est pas absolument certain de vouloir ou de pouvoir s'en occuper pendant toute la durée de sa vie. La pire des choses est sans doute de l'abandonner pour cause de vacances, changement de logis, arrivée d'un enfant, du constat qu'on ne peut plus ne nourrir pour des raisons financières ou qu'on a été incapable de l'éduquer correctement et qu'il ne se comporte donc pas comme on l'aurait souhaité. Si on n'aime pas les animaux domestiques, mais que les enfants en réclament, il est toujours mieux de ne pas céder à leur envie, ce n'est absolument pas grave, ils auront le temps de se rattraper quand ils seront indépendant à leur tour, que d'en acquérir un et de mal s'en occuper par la suite (nourriture, soin, affection).

Mais au delà de ces considération personnelles il en coûtera certainement beaucoup moins cher à tous ceux qui aiment les animaux de compagnie en dégoût, colère et frustration, quand ils voient sur le bord des routes des animaux stressés et perdus quand ils n'ont pas déjà été écrasé par une voiture, ou d'en voir errer dans des états de santé pitoyables et très affamés.

Si on a des animaux domestiques, il est possible de bien s'en occuper tout en limitant les coûts pour leur entretien, de toute façon, ce qu'il leur importe le plus c'est la tendresse et considération de leur maîtres.

  • Si on ne peut pas payer une stérilisation, il faut mieux éliminer les nouveaux-nés dès leur naissance (au mieux dans un sac plastique, avec un coton imbibé d’Éther, mis dans le congélateur pendant 24 heures) et aider la femelle avec des traitements naturels et peu onéreux (1 cuillère de persil frais 3 fois par jour pendant 3 jours, mélanger à la nourriture au besoin) que d'abattre n'importe comment, maltraiter, mal-nourrir ou refiler à des personnes douteuses des juvéniles après le sevrage.
  • On peut cuisiner des soupes avec des restes moins chères que la nourriture industrielle (voir mesure 11).
  • Quand il est malade ou blessé, le plus important dans un premier temps c'est d'observer son animal, il n'est pas toujours nécessaire de courir de suite chez le vétérinaire, très onéreux. Parfois des remèdes pour l'être humain (Doliprane dosé comme pour les enfant au poids, Betadine pour les plaies) suffisent pour que l'animal guérisse de ses propres forces.
  • On peut accompagner sa fin de vie avec douceur mais aussi sans trop de sensiblerie, ce n'est pas parce que l'être humain a peur de la mort que l'animal réagit de la même manière.
  • Quand il est mort, au lieu de payer une incinération chez le vétérinaire, on peut trouver un joli coin tranquille dans la nature, l'enterrer dans un trou assez profond (au mieux 1m), verser, si possible, un peu de chaux sur le cadavre.

Par ailleurs, on peut adapter le choix de l'animal, si on en veut un, a ses capacités financières : un chien de petite taille, quand il est un de ces corniauds "de chez nous" bien adapté au climat, à la nourriture et résistant aux maladies courantes, coûtera toujours moins cher à l'acquisition et à l'entretien qu'un grand animal de race, comme le beauceron ou le husky.

 

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(Miriam Schwamm, acrylique sur toile, quadriptyque, 4 fois 25 x 15 cm, 2001)

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09/04/2014

Les animaux / Elevage local

catégorie animaux.jpgMesure 41

Soutenir les éleveurs locaux, même si il y a de la belle viande et volaille d'importation qui n'est pas plus chère. Même si la viande n'est pas un produit bon marché. C'est normal et peut-être devrait elle ré-devenir tout simplement un plat d'exception ou de fête, peut-être aussi pourrait-on en mettre un peu moins dans un ragout, dans une choucroute, dans un sauté et augmenter la quantité de légumes, de légumes secs à la place. Peut-être devrait-on aussi ré-apprendre à cuisiner les bas morceaux, la gîte, la queue de bœuf ainsi que tous les abats.

Les éleveurs locaux, il y en a beaucoup qui se donnent du mal pour faire les choses bien et qui persévèrent malgré des coûts de production élevés, la manque de relève de jeunes parce que les métiers d’agriculture sont des métiers éreintants ou encore d'autres difficultés, que ce soit avec l'OCEF ou avec les braconneurs...

Soutenir les éleveurs locaux est un mesure de lutte contre la vie chère parce qu'elle augmente notre possibilité à subvenir à nos propres besoins en matière d'alimentation, elle nous enrichit parce qu'elle soutient une multitude de personnes et de familles vivant et travaillant ici et non pas des systèmes d'importation avec des flux financiers qui sortent d'ici. Elle crée la possibilité en principe d'un après-nickel aussi et enrichit ainsi les perspectives d'avenir pour tout le monde.

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31/03/2014

Les animaux / Impact environnemental

catégorie animaux.jpgMesure 22

Pour la production locale de viande et de poisson, privilégier...

Les poissons du lagon
(provenant de la pêche artisanale et côtière).
Les volailles, lapins, cailles etc.
(provenant des élevages artisanaux en plein air et au grain)

Les deux bénéficient d'une empreinte écologique moins importante et en général moins cher au prix du kilo.

Pour le bœuf, les produits provenant des élevages extensifs (bœuf en Nouvelle-Calédonie, mouton en Nouvelle-Zélande) en excluant les produits bovins (viande haché congelé sous ses divers formes, viande congelé etc.) en provenance d'élevages industriels en Europe et aux États-Unis.

Quelques chiffres...

La pêche artisanale dans le monde :

  • La pêche artisanale emploie 12 millions de personnes dans le monde, la pêche industrielle un demi-million. (Source : Jacquet & Pauly, 2008).

  • La pêche artisanale produit autant de captures pour la consommation humaine que la pêche industrielle en utilisant un huitième du carburant brûlé par la grande pêche.

  • La petite pêche utilise des méthodes de pêche sélectives et rejette très peu de poissons. La majorité des captures est utilisée pour la consommation humaine.

  • Les pêches industrielles rejettent entre 8 et 20 millions de tonnes de poissons par an.

  • En outre, les flottes industrielles capturent 35 millions de tonnes de poissons qui sont transformées en farines animales pour les élevages de volailles, de porcs et de poissons.

  • Au niveau mondial, un pêcheur industriel reçoit en moyenne 187 fois plus de subventions au gasoil par an qu’un pêcheur artisan bien que ceux-ci pêchent quatre fois plus de poissons par litre de fioul utilisé.

(bloomassociation.org)

Empreintes écologiques* de différentes productions alimentaires (en m²/kg) :

 

Viande de bœuf

121,8

Poisson

94,6

Viande de porc

42,6

Autres viandes

42,6

Volailles

21,7

Légumes secs

18,6

Œufs

16,5

Produits laitiers

5,9

Fruits

4,6

Légumes

4,2

Pommes de terre

2,0

 *L'empreinte écologique est un indicateur et un mode d'évaluation environnementale qui comptabilise la pression exercée par les hommes envers les ressources naturelles et les «services écologiques » fournis par la nature.

(wikipédia)

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27/03/2014

Les animaux / Les restes

catégorie animaux.jpgMesure 11

Habituer les animaux domestiques aux restes. Qu'ils s'agisse de chiens, de chats, de poules, de canards... il aiment autant manger la diversité que les humains et ils sont domestiqués depuis tellement de siècles et habitués à vivre en notre compagnie, à nous rendre service aussi en contrepartie d'une gamelle servie, qu'ils supportent très bien la plupart des aliments. Si un chiot ou un chaton est nourri depuis le début ainsi, il n'a besoin de boites ou de croquettes qu'en complément. En plus les fabricants mettent parfois des éléments dans les nourritures animales qui les rendent ensuite difficile au changement. Par ailleurs, et sans épingler quelque marque de nourriture industrielle pour animaux que ce soit, la nourriture industrielle pour les humains est déjà tellement mauvaise, comment ce pourrait être mieux pour celle des animaux?

A ce sujet, voici les conclusions de l’enquête du Dr G. Lippert, sur la dégradation de l’état de santé de nos chiens, parue en 2003 (La malbouffe ou la vie aux Éditions Résurgence).

« Notre étude indique de manière significative (1.7 chances sur 1000 de se tromper, au seuil de significativité de 95%) que les animaux recevant une alimentation variée de type ménagère semblent bénéficier d’une longévité supérieure probablement corrélée à la qualité intrinsèque des aliments de base, à leur assimilation liée à leurs qualités naturelles. »

Pour les grands chiens par exemple et qui ont un appétit énorme et besoin de beaucoup de nourriture, surtout la première année : Intégrer à leur "soupe" des gros os avec moelle, fémurs etc. qu'on peut demander parfois gratuitement chez le boucher, sinon un peu d'huile alimentaire, des épluchures de légumes propres (hors pomme de terre et chou), du riz, sinon, encore moins cher, des brisures de riz. Parfois je mettais un peu de vieux pain aussi dans leur soupe, ajouter quelques gouttes de nuoc-mâm, très riche en vitamines et protéines. Tout à l'exception des os de poulet et de lapin, mais on peut dépiauter ces carcasses en sélectionnant aussi les abats et le cartilage.

Pour les chats, éviter les pommes de terre et le riz, mais en leur apprenant dès petit à dépiauter eux-mêmes les têtes de poisson aussi, au début ils galèrent un peu mais avec le temps, ils ne vous laisseront que des os de poisson bien propres.

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