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28/05/2014

Les plantes / Le piment

catégorie plantes.jpgMesure 77

Les piments sont des plantes assez facile à cultiver, ils ne prennent pas beaucoup de place dans un jardin, sont peu sensibles aux maladies et produisent des fruits sur une période assez longue. Par ailleurs, ce sont d’excellents fournisseurs d'antioxydants :

Les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. Les piments forts renferment plusieurs types d’antioxydants et au fil de leur mûrissement, la concentration de plusieurs de ces composés augmente. Dans une étude analysant plusieurs antioxydants du piment, le composé ayant l’activité antioxydante la plus forte était la lutéoline, suivie de la capsaïcine et de la quercétine.

  • La capsaïcine (ou capsicine) et ses dérivés sont responsables de la sensation de chaleur piquante du piment, en plus de posséder une activité antioxydante. De plus, des études chez l’humain révèlent que la capsaïcine du piment entraîne une augmentation du métabolisme basal après la prise alimentaire. Il a aussi été démontré chez l’humain que la capsaïcine du piment peut augmenter la sensation de satiété et diminuer l’apport alimentaire. Combiné à de saines habitudes de vie, ces effets à court terme du piment peuvent être un atout supplémentaire pour les personnes qui surveillent leur poids corporel. Enfin, bien que la recherche ait parfois supposé le contraire, de plus en plus d’études s’accordent sur le fait que la capsaïcine révélerait in vitro et chez l’animal des propriétés pouvant contribuer à la prévention du cancer. On doit toutefois évaluer dans quelle mesure ces propriétés anti-cancer peuvent s’appliquer à l’organisme humain. (Pour d’autres renseignements sur la capsaïcine, voir la fiche Cayenne).
  • Les piments forts contiennent plusieurs flavonoïdes, une vaste famille d’antioxydants : les principaux flavonoïdes des piments incluent notamment la lutéoline et la quercétine. Bien que de nombreuses études in vitro et chez l’animal révèlent un effet protecteur contre certaines maladies chroniques (par exemple le cancer et les maladies cardiovasculaires), des revues de la littérature scientifiques ajoutent que davantage d’études chez l’humain sont nécessaires pour mieux comprendre l’effet des flavonoïdes.
  • Certaines variétés de piment fort sont de bonnes sources d’alpha-tocophérol, un composé antioxydant qui est aussi une forme de vitamine E. En effet, plusieurs de ces piments contiennent plus de 7 mg d’alpha-tocophérol par portion de 100 g. À titre de comparaison, la noisette, un aliment considéré comme très riche en alpha-tocophérol, en contient 15 mg par portion de 100 g. En plus de ses propriétés antioxydantes, l’alpha-tocophérol, selon certaines données de recherche, pourrait jouer un rôle dans la prévention de certains cancers, des maladies cardiovasculaires et de la maladie d’Alzheimer. Les données à ce sujet sont toutefois encore mitigées et demandent des études plus approfondies.

(www.passeportesante.net)

 

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(Patrick Laroche, sculpteur & meilleur ouvrier de France, présenté en lien avec Paris Art par la galerie 208 sur la place Charles de Gaulle, mars 2014)

Tous droits réservés, cette image appartient à son auteur et il est strictement interdit de la télécharger à des fins personnelles, publiques et commerciales

 

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09/05/2014

Les plantes / La citrouille

catégorie plantes.jpgMesure 68

La citrouille est une plante très facile à cultiver quand elle n'apparaît pas spontanément dans le jardin, au bord du composteur ou dans une plate-bande. C'est une plante qui se balade et s'étend avec audace par dessus des grillages, en travers des pelouses, elle part chez le voisin sans se soucier des limites de propriétés (en ce cas, la citrouille qui mûrira chez lui, lui appartiendra). Quand on a de la place dans le jardin, le mieux est de prendre systématiquement toutes les graines d'un citrouille qu'on va cuisiner et de les semer simplement (2 cm env. sous la surface de la terre) par ci par là. Un plant de citrouille qui se porte bien offre beaucoup :

  • Les coeurs de citrouille qui sont les extrémités des nouvelles pousses, à blanchir et faire sauter par exemple (voir fiches des plantes de la CPS dans les liens "sites internet" de la colonne de droite) ;
  • Les fleurs de citrouille, qu'on peut faire frire pour l’apéritif dans une pâte à beignets à la bière ou au vin blanc ;
  • Les fruits immatures qui peuvent remplacer la courgette au besoin dans des plats ;
  • Les fruits matures, qui font de sublimes soupes, gratins, soufflés, risottos, carrys végétariens, poés, gâteaux, confitures ;
  • Les graines qu'on peut faire griller pour l'apéritif et dont on ré-sème une partie.

La citrouille est une plante qui aime la musique de Mozart mais point le Heavy Metal ! Un biologiste a fait une fois un test : avec une même exposition au soleil, la plante poussait en se rapprochant de la source du son de la première et en s'éloignant de la deuxième.

La citrouille fournit par ailleurs de superbes maisons avec garde manger aux petites souris des prés...

 

citrouille,plantes comestibles,lutte contre la vie chère,nouvelle-calédonie

(planche botanique ancienne)

 

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Les plantes / La cueillette

catégorie plantes.jpgMesure 67

Une méthode à ne pas négliger pour garnir sa table de fruits et légumes de saison, c'est la cueillette.

Dans la mesure ou ces plantes soient disponibles dans l'espace publique et non pas dans un jardin privé, sinon c'est du vol !

Les plantes, on peut en trouver dans la brousse, en bord de mer, aux bords de chemins et rues pas trop fréquentés : attention aux plantes en bordure des grandes routes, il y a risque de pollution ! Attention également aux plantes qui trempent dans des égouts avec des eaux stagnantes et glauques, il y a un risque de maladie !

On y trouve pour exemple :

  • Les faux poivriers (pour leurs baies roses, voir mesure 60), dans la brousse, en bordure des chemins ;
  • Les papayers (pour leurs fruits verts, jaunes et oranges, pour leurs feuilles et pour leurs graines, voir mesure 54), en bordure des chemins ;
  • Les plantes de citrouille (pour leurs "cœurs", c'est à dire les nouvelles pousses, pour leurs fruits et pour leurs graines, excellent grillés et salés en apéritif, voir le lien "fiches des plantes de la CPS" dans "sites internet" dans la colonne de droite et la mesure 68), en bordure des chemins, aux bords des creeks ;
  • Les tétragones (pour leurs feuilles, excellent épinard), en bordure des chemins, au bord de mer, aux bords des creeks ;
  • Les pourpiers de bord de mer (pour leurs feuilles, excellent, blanchi et sué pour accompagner les poissons) ;
  • Le basilic sauvage, le thym martiniquais pour leurs feuilles aromatiques, le piment oiseau pour ses fruits, les feuilles de niaouli, excellent pour le court bouillon des crevettes (5 feuilles pour un kilo env.), dans les brousses, dans les forêts sèches et en bordure des chemins ;
  • Les ambrévades (pour leurs haricots très nourrissants, voir le lien "fiches des plantes de la CPS" dans "sites internet" dans la colonne de droite), en bordure des chemins ;
  • Les goyaviers (pour pour leurs fruits et leurs feuilles, voir le lien "fiches des plantes de la CPS" dans "sites internet" dans la colonne de droite), dans les brousses, en bordure des chemins ;
  • Les champignons sauvages comestibles, sur lesquelles il n'existe toujours guère d'informations malheureusement à part un poster paru aux édition Cahterine Ledru il y a une dizaine d'années, et un livre de cuisine "la cuisine en claquettes", dans lequel il est question de champignons poussant sur les troncs de bancouliers morts), dans les prés, en forêt, dans les brousses ;
  • etc, cette liste n'est pas exhaustive.

Dans les fiches des plantes de la CPS dans les liens vers des sites internet dans la colonne de droite, il y a un certain nombre d'autres plantes à feuilles comestibles, on trouve des informations sur les plantes comestibles et sauvages dans les ouvrages de Bernard Suprin aussi.

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23/04/2014

Les plantes / Le faux poivrier

catégorie plantes.jpgMesure 60

Une merveille de nos brousses gratuitement disponible pour tous et qui se retrouve à plus de 37 000 F cfp le kilo chez Fauchon à Paris !

Découvrez les vertus du Faux Poivrier. Son fruit, le baie rose est couramment utilisée en cuisine et en parfumerie. Avec son goût proche du poivre mais teinté d'une nuance anisée sucrée, le baie rose est très tendance en nouvelle cuisine mais aussi en phytothérapie. Généralement utilisée en huile essentielle, il est réputé anti-inflammatoire, cicatrisant et antiseptique.

Nom scientifique : Schinus Terebinthifolius.

Nom commun : faux poivrier, baie rose, poivre rose, poivre de Bourbon, encens, café de Chine, poivrier d'Amérique.

Famille : Anacardiaceae

Présentation : Le faux poivrier est un arbre originaire d'Amérique du Sud et plus précisément du Pérou. Il est depuis longtemps utilisé par les Indiens pour ses nombreuses vertus naturels. On retrouve notamment des traces de son utilisation dans les nombreux récits que firent les Conquistadores lors de la colonisation de ces pays. Le faux poivrier est un arbre qui peut atteindre jusqu'à quinze mètres de haut. Ses feuilles de forme ovale sont d'un vert clair foncé et les fleurs que l'on retrouve au bout des tiges sont généralement de couleur blanche. Les fruits sont de petites baies qui pendent en grosses grappes. A maturité, elles sont d'un rouge éclatant, d'où leur appellation.

Utilisation gastronomique : Le goût des baies roses est très fort et unit un mélange de poivre, d'anis et de sucre. Idéal pour les poissons, mais aussi les marinades pour grillades et les vinaigrettes.

Conservation : Pour les conserver, les défaire des tiges et feuilles, chasser les insectes, puis les laisser sécher assez longtemps (la graine à l'intérieur met un certain temps alors que la peau fine rouge autour sèche assez rapidement) avant de les conserver dans un bocal en verre, on peut aussi fabriquer des pots de baies roses au vinaigre (préparer et chauffer un vinaigre aromatisé avec du vinaigre de vin blanc, de l'eau, un peu de sucre roux, voire une graine d'anis, y plonger les baies, après ébullition, mettre en bocaux, attendre un peu avant de consommer).

Utilisation médicinale : Pour ce qui est de ses propriétés médicinales, certaines on été reconnues scientifiquement. En huile essentielle, le baie rose est un anti-bactérien puissant et permet de combattre de nombreuses affections notamment celles dites rénales. Bonne pour :

  • lutter contre des douleurs articulaires
  • nettoyer une plaie ou aider à la cicatrisation

 Pour profiter des bienfaits des baies roses, il vous faudra fabriquer une huile de massage. Pour cela, prendre une grosse poignée de baies roses et les faire reposer dans une huile de transport comme celle d'olive ou de noisette. Patientez 40 jours et utiliser votre huile en massage circulaire sur la partie douloureuse. Concernant les plaies, écraser quelques baies et appliquez délicatement sur la plaie. Patientez cinq minutes et renouveler l'opération au moins deux fois dans journée.

Attention, les baies roses contiennent des principes actifs qui font qu'à partir d'une certaine dose (en usage interne ou en cuisine), elles deviennent toxiques.

 

faux poivrier, cueuillette, epices, aromates, lutte contre la vie chère, nouvelle-calédonie

(Photomontage : Miriam Schwamm)

 

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16/04/2014

Les plantes / Les semences

catégorie plantes.jpgMesure 56

Récolter, préserver et partager ses semences !

"Les semences sont notre mère." (...)

"La semence est le premier lien dans la chaine alimentaire" (...)

"Préserver les semences est notre devoir, partager les semences est notre culture".

Vandana Shiva

Ecologiste, écrivaine et féministe indienne, dirige la « Fondation de la recherche pour la science, les technologies et les ressources naturelles » et elle est récipiendaire du prix Nobel alternatif en 1993.

Même si pour la plupart des plantes comestibles, il s'agira de hybrides F1 dont les descendants ne produiront ni autant que les plantes mères, ni des fruits identiques, ça vaut toujours le coup de tenter de préserver et de ré-semer en espérant qu'avec le temps et les récoltes successives, la variété retrouvera un équilibre et une robustesse. Partager au moins les semences de toutes les plantes locales qui ne sont pas en vente en sachets importés, et donc pas des hybrides F1 ni des semences OGM (piment, papaye, pomme liane, pomme cannelle, les fleurs comme les cosmos, tétragones, citrouille etc.).
Sinon, et si on possède par chance des semences anciennes, comme celles aussi vendues par des associations comme Kokopelli (http://kokopelli-semences.fr) ou Seed savers exchange (www.seedsavers.org) etc. et qu'ils se sont avérés adaptés aux sols et au climat de la Nouvelle-Calédonie, partager une partie est la garantie qu'on pourra profiter de leurs fruits dans le futur (il peut y avoir un souci dans un potager mais un autre en sera épargné).

 

semences.jpg

(photomontage : Miriam Schwamm)

 

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14/04/2014

Les plantes / Le papayer

catégorie plantes.jpgMesure 54

 

Le papayer est précieux à plusieurs titres, tout en étant facile à cultiver, même dans un jardin de taille réduite. Cet arbuste est une plante dicotylédone en général non ramifié. Sa durée de vie est courte, de trois à cinq ans, mais il produit en permanence dès la première année de plantation. Lorsque le tronc principal est taillé ou brisé, il est fréquent que des branches secondaires se forment ; elles peuvent aussi apparaître naturellement sans altération du tronc principal (si on a planté un papayer qui s'avère être un mâle, on peut tenter de le faire changer de sexe en coupant soigneusement la tête à la scie et en couvrant le tronc avec une boite en tôle renversée (genre pour le lait en poudre).

Le papayer se plaît dans la plupart des sols calédoniens même s'il les préfère pas trop acides. Si l'endroit est très humide, mieux faut réaliser une butte sur laquelle il sera planté directement (il craint le maladies fongiques). Comme il n'aime pas trop le vent, on peut l'installer contre la maison, ou un mur, ses racines ne sont pas dangereuses si la maçonnerie est solide.

Il donnera contre un emplacement qui lui plaît :

  • Des feuilles :

Pour mettre dans l'eau dans lequel on cuit les poulpes et autres chairs coriaces pour les attendrir ;

Pour faire des décoctions qui soignent le foie ;

  • Des tiges des feuilles pour faire des flutes ;
  • Des fruits :

Elles sont très riche en acides aminés et ses propriétés antioxydantes et immunostimulantes protégeraient des effets du vieillissement. La papaye fraiche est un fruit riche en vitamines A et C, en acides aminés et en caroténoïdes, comme tous les fruits et légumes de couleur orange. Les caroténoïdes ont un rôle antioxydant puissant qui renforce notre système immunitaire et nous maintient en forme. Les récentes recherches ont démontré que la papaye retarde le vieillissement et est une aide intéressante pour perdre du poids.
Elles peuvent se consommer mûres, mais aussi vertes (inciser à la fourchette la peau sur tout le pourtour, attendre un peu que le lait s'écoule avant de les éplucher et râper (on peut dégorger le râpé avec un peu de sel et l'essorer avant assaisonnement en salade, ce sera plus souple et enlève le petit goût de sève)

  • Des graines pour lutter contre la constipation (1 cuillère à café à prendre directement dans le fruit frais) quand le besoin s'en ressent ;
  • etc.

La papaye fermentée est un produit un peu compliqué à fabriquer soi-même (ça se fait au Japon en macérant pendant des mois le fruit avec du kombucha et des levures), mais même si on n'en a pas du "fait maison", la pommade à la papaye fermenté (qu'on trouve en Australie dans des contenants rouges) est un bon remède contre les petites problèmes de peau (brulures, rougeurs etc.) et la poudre de papaye fermentée se consomme sous forme de poudre pour ses vertus antioxydantes (20 fois supérieure à la vitamine E).

Carica papaya.jpg

(Carica Papaya, Franz Eugen Köhler, 1897)

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