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03/07/2014

Les enfants / L'apparence

catégorie enfants.jpgMesure 92

Les adolescents se transforment en permanence, grossissent, se boutonnent, se couvrent de poils sur les parties génitales, sous les bras etc. C'est une période difficile qui l'est plus encore aujourd'hui avec la présence d'une image corporelle artificiellement parfaite en permanence.

Essayer de les amener à se détacher le plus que possible d'éventuels stigmatisations quant à leur apparence physique ("beauté", minceur, couleur de la peau et des cheveux, taille des seins pour les filles etc.) pour les amener à se concentrer sur leurs qualités humaines d'intelligence, de gentillesse, de capacité d'écoute, d'expression créative etc.

Les filles surtout (mais pas seulement) ont tendance à vouloir compenser en réclamant des coiffeurs, du maquillage, des produits amaigrissants, voire une  chirurgie esthétique : accepter ces dépenses ne revient pas seulement cher, mais en plus les amènera à se concevoir et s'estimer plus tard en tant que femme surtout par rapport à la quantité de ces choses-là qu'on éventuel compagnon sera apte à leur offrir, ce qui fausse forcément toute relation saine entre les deux sexes.

"Les jeunes d’aujourd’hui sont si obsédés par leur image corporelle qu’on pourrait parler d’une véritable épidémie. À neuf ans, une fillette sur trois a déjà tenté de perdre du poids. La plupart des adolescentes, qu’elles soient minces ou rondelettes, vivent avec l’espoir de maigrir. Et comme l’adolescence est souvent associée à des comportements extrêmes, plusieurs se livrent à des pratiques qu’on pourrait qualifier de dangereuses, en essayant par exemple des régimes drastiques trouvés sur Internet ou encore en consommant des laxatifs. L’image a une importance primordiale dans notre société, analyse Geneviève Rail, sociologue et directrice de l’Institut Simone de Beauvoir à l’Université Concordia. On a une société qui est très axée sur la culture populaire, et cette culture s’est développée d’une certaine façon au cours des 20-30 dernières années pour mettre beaucoup l’accent sur le corps, la beauté et la santé.

Les corps des hommes et des femmes mis en valeur par cette culture populaire ont d’ailleurs subi une profonde métamorphose au cours de cette période, note la sociologue : les corps des hommes ont grossi de manière exponentielle alors que les corps des femmes ont beaucoup rapetissé. Et, dans tous les cas, les corps dont on parle sont des corps idéalisés, des corps presque parfaits, des corps presque inatteignables pour 99 % des jeunes garçons ou des jeunes filles. En cela, les images inatteignables posent problème, car elles amènent les jeunes à se dévaloriser et à voir leur corps comme étant moins que cet idéal. Et les moyens ne manquent pas pour tenter de rejoindre cet idéal corporel : pilules amaigrissantes, laxatifs, diurétiques, produits miracles pour brûler les graisses… Encore peu informés et critiques face aux promesses que l’industrie peut leur faire miroiter, les jeunes sont nombreux à tomber dans ces pièges. Dans certains cas, cette obsession de l’image corporelle chez les enfants peut avoir des conséquences à long terme : les enfants qui ont des problèmes d’image corporelle peuvent vraiment évoluer vers des problèmes de santé mentale, soutient Annie Aimé, professeure de psychologie à l’Université du Québec en Outaouais. Le plus rapproché, c’est bien sûr le trouble alimentaire, mais il peut aussi y avoir de l’anxiété, des symptômes dépressifs et éventuellement un trouble de l’humeur. Annie Aimé plaide pour que les parents, les professeurs et les intervenants offrent avant tout un soutien émotif aux enfants aux prises avec un problème d’image corporelle et les aident à travailler leur estime de soi. Il n’est jamais trop tard pour aider un jeune à travailler son image corporelle.»

(pilule.telequebec.tv)

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26/06/2014

Les enfants / Les vêtements des adolescents

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Les adolescents accordent beaucoup d'importance à la mode et aux marques de vêtements et d’accessoires, leurs habits deviennent une seconde peau qui marque l'appartenance à une classe, constitue un cocon sécurisant et permet l'affirmation d'un semblant de caractère qui est en réalité en devenir. Malgré cette importance réelle, il ne faut pas céder à toutes leurs caprices, souvent très onéreux, car les marques savent justement très bien vendre une image attirante aux yeux des adolescents, un fonds de commerce bien plus juteux que l'attention à la durabilité du vêtement, sa qualité ou encore le partie pris moral concernant les conditions de sa fabrication par ailleurs.

Essayer de sensibiliser l'ado aux dépenses que cela engendre, le faire participer à des achats concernant sa propre garde-robe avec l'argent de poche qu'il aura gagné en faisant des petits travaux à la maison, aller dans les friperies et valoriser l'originalité et la qualité d'un vêtement, et au moins, leur apprendre à entretenir leurs vêtements, voir à les repriser ou les customiser pour qu'ils durent plus longtemps permet d’atténuer un peu la pression face à la permanente demande pour de nouveaux vêtements. Rester serein face aux énoncés du genre "je n'ai plus rien à me mettre" souvent largement exagérés en se disant que leur personnalité, ils devront de toute façon se la construire et ce n'est pas un semblant de facilité avec des habits "dernier cri" qui y changera quelque-chose...

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15/06/2014

Les enfants / Les vêtements de bébé

catégorie enfants.jpgMesure 81

Échanger les vêtements pour les bébés plutôt que d'en acheter des neufs ! Les nourrissons n'accordent aucune importance à leur apparence, la seule chose qui compte pour eux, ce qu'ils soient confortables et adaptés au climat. Par ailleurs, leurs habits deviennent trop petits très rapidement et s'abiment très peu à l'usage. Il faut mieux faire souvent l'inventaire des vêtements qui ne sont plus à la bonne taille, les laver et les offrir à quelqu'un qui a un bébé un peu plus petit.

Quand un nouveau né arrive dans l'entourage, on est souvent tenté de "jouer à la poupée " et d'acheter des vêtements en cadeau aux parents, en ce cas le plus sûr est sans doute de ne jamais prendre du "premier age", comme les parents en reçoivent beaucoup, ils n'ont souvent pas le temps de tout utiliser même une seule fois avant qu'ils ne soient trop petits, mieux vaut opter pour des chèques cadeau ou carrément des petites choses utiles pour les parents plutôt qu'ils se retrouvent avec une douzaine de barboteuses, aussi mignonnes soient-elles. Encore mieux : offrir des cadeaux maison, genre des "bons" pour faire les courses ou d'autres démarches contraignantes à la place des nouveaux parents en ces premières semaines et affin de leur offrir un maximum de temps.

vêtements de bébé,habillage nourrissons,lutte contre la vie chère,nouvelle-calédonie

(petit hommage à mon père pour sa fête, une photo avec moi bébé et à l'époque

vu les sous qu'ils avaient, mes fringues c'était que du vintage et de la récupe ;o)

 

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10/04/2014

Les enfants / L'ennui

catégorie enfants.jpgMesure 49

Il est non seulement beaucoup moins cher, mais absolument pas nécessaire de remplir tout le temps libre de ses enfants avec des activités, qui sont le plus souvent payants :

Ne pas surcharger l’emploi du temps des enfants, leur offrir des moments où ils n’ont rien à faire, c'est leur offrir des instants où ils vont laisser vagabonder leurs pensées, rêver à des projets, développer leur imagination et leur créativité…

“Je vois de plus en plus d’enfants aux emplois du temps incroyables. Dès 18 mois, ils font de l’éveil corporel ou musical, du cirque… Ces activités sont bien pensées, mais devraient se pratiquer à dose homéopathique. Ces enfants se sentiraient souvent mieux à jouer dans leur chambre.
Remplir leur emploi du temps reflète une angoisse d’adulte”, assure Fabienne Prince, éducatrice de jeunes enfants et formatrice à l’Ecole des Parents et des Educateurs (EPE) de l’Isère.

Productivité exigée
Entendre son fils ou sa fille dire qu’il ou elle s’ennuie est vécu par nombre de parents comme une remise en cause. Ils interprètent cette plainte comme le signe qu’ils ne s’en occupent pas bien et sont très tôt demandeurs d’activités pour leurs enfants.

Ensuite, le temps libre après l’école (où la pression est forte) est encadré par des adultes, soumis à un règlement et souvent synonyme de performance et de compétition. L’apprentissage du foot, du tennis, de la danse, de l’équitation ou du piano se traduit par des entraînements, répétitions, auditions, matchs, concours et spectacles à préparer.

“Rassurés par les emplois du temps bien remplis, les parents pensent qu’initier leur bambin très tôt à la musique ou à la peinture, c’est lui donner plus de chances de réussir sa vie. Ils sont persuadés d’agir dans son intérêt”, remarque l’éducatrice, qui constate que la discipline à suivre et la production à fournir peuvent prendre le pas sur le plaisir.

Enfants en surcharge
Certains signaux révèlent la lassitude de jeunes en surcharge. “Nous voyons des enfants très fatigués, qui expriment leur ras-le-bol en traînant des pieds ou en oubliant leur sac de sport. Ils ont mal au ventre ou à la tête juste avant d’aller à la piscine. Ces ruses signifient qu’ils en ont assez”, explique-t-elle.

D’autres enfants s’échappent en se repliant sur eux-mêmes. Ils donnent l’impression d’être mous ou dans la lune. “On les dit paresseux. Ils se servent de cette paresse pour lutter contre la pression qui les entoure, se dégager de l’emprise des adultes. Ce sont des enfants à qui l’on n’a pas donné l’occasion de rêver”, souligne la professionnelle de la petite enfance.

Or, le temps libre les fait entrer dans un monde imaginaire, rêver, mais aussi se ressourcer après avoir emmagasiné tout ce qu’ils ont à apprendre par ailleurs.

Un temps pour construire sa vie
Confirmant cette approche, le psychiatre Patrick Lemoine, auteur de S’ennuyer, quel bonheur !, aux éditions Armand Colin (2008), distingue l’ennui pathologique de l’ennui créatif, indispensable selon lui pour grandir. “Quand vous construisez un bâtiment, explique-t-il, il y a toujours un délai de séchage à respecter avant qu’il soit terminé. L’ennui, chez les enfants, c’est un peu comme le séchage. Il est indispensable d’en passer par là si l’on veut penser, s’enrichir, développer sa créativité.”

Comme un miroir dans lequel se regarder en face, sans échappatoire, l’ennui serait un temps utile pour réfléchir à sa vie, à ce que l’on veut en faire, quel que soit son âge. “Dans ces moments très féconds, l’enfant se confronte à lui-même et se construit”, affirme-t-il, tout en admettant que certaines formes d’ennui sont sources de souffrance. “Un enfant qui a les yeux dans le vague se sent abandonné. On ne va pas l’aider à s’ennuyer, mais essayer de voir avec lui ce qui ne va pas”, reconnaît cet adepte de l’ennui.

(blog.mutuelleverte.com)

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09/04/2014

Les enfants / La publicité

catégorie enfants.jpgMesure 46

Les enfants, surtout en bas age, sont très manipulables par toutes les méthodes de séduction que l'industrie, les marques et les distributeurs s'ingénient à inventer et à mettre en œuvre :

La publicité avec...

  • des affiches ;
  • des spots télévisés ;
  • la publicité cachée avec le sponsoring de films, d’événements sportifs ;
  • la production de produits dérivés, de personnages, de jeux et quiz ;
  • etc.

Au supermarché avec...

  • les produits présentés à hauteur de leurs yeux ;
  • les sucreries et bibelots aux sorties des caisses ;
  • les étales garnis de peluches, de ballons ;
  • la diffusion de parfums ;
  • etc.

Il n'y a malheureusement pas beaucoup de possibilités de les en extraire complètement et donc d'éviter une perpétuelle négociation affin de ne pas devoir acheter tout les temps des choses qui ne servent à rien, à part à vider le porte-monnaie des parents.

Pour le supermarché, le meilleur moyen et le plus simple reste de ne pas tout le temps les amener quand on fait les courses, de toute façon, ce ne sont pas eux qui doivent guider la composition des menus familiaux. Les habituer le moins possible à la nourriture industrielle (restauration rapide, barres chocolatées, boissons sucrées etc.) est un autre. Quand ils sont un peu plus grands, les sensibiliser au problème. Refuser catégoriquement de dépenser sans cesse pour le dernier jeu vidéo ou la nouvelle console, le vêtement à la mode, les nouvelles céréales fantaisie est possible quoique éreintant.

Mais au moins cela aura le mérite de ne pas avoir fait des enfants "gâtés" et donc des adultes dépendants.

(voir à ce sujet le documentaire "The cooperation" disponible dans la colonne de droite)

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07/04/2014

Les enfants / Ecoles proches

catégorie enfants.jpgMesure 30

Inscrire les enfants dans les écoles (primaire surtout, collège et lycée si possible) à proximité de la maison, c'est :

 

  • la possibilité qu'ils pourront tôt ou tard y aller à pied, à vélo ;
  • la certitude qu'ils se fassent des amis qui, eux aussi vivent dans le quartier et qu'ils peuvent donc rejoindre par leurs propres moyens ;
  • l'éventualité qu'ils gagnent en autonomie et, en contrepartie s'habituent à participer aux taches quotidiennes (en achetant le pain par exemple en rentrant ou en sortant les poubelles).

En tout les cas une mesure simple qui permet d'éviter grandement de devoir servir de taxi tout le temps, onéreux en temps et en essence.

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