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08/07/2014

En question / Loi concernant les sodas

catégorie question.jpgMesure 101

Une loi du pays concernant les fabricants de sodas de la place serait le bienvenue en Nouvelle-Calédonie, cela permettrait à la fois de brider les dépenses de la population pour ce genre de dépense et à la fois de diminuer les coûts de santé publique. Elle pourrait s'attacher à exiger une diminution significative de la quantité de sucre dans toutes les boissons, interdire l'utilisation de colorant "caramel" E-MEI qui est contenu notamment dans le coca-cola et qui a la réputation de provoquer la leucémie chez les animaux (la Californie e exigé de la firme de réduire la quantité de E-MEI), elle pourrait réglementer les autorisations de vente de sodas à proximité des établissements scolaires etc. et/ou aux mineurs.

C'est sans conteste une question primordiale de santé publique en Nouvelle-Calédonie quand on voit la quantité de gens avec leurs oro, tulem, coca etc. dans la main et les problèmes de diabète et d'obésité en parallèle.

Ce serait tout à fait possible, pour exemple, le coca-cola en Inde :

Substances cancérigènes, eau gaspillée : pourquoi Coca a dû fermer une usine en Inde

Les autorités indiennes ont ordonné la fermeture d'une usine d'embouteillage de la firme américaine pour des raisons environnementales.

Clap de fin pour l'usine Coca-Cola de Varanasi (dans le nord de l'Inde). Ainsi en ont décidé les autorités indiennes, qui reprochent à la firme américaine d'avoir enfreint les conditions prévues par sa licence d'exploitation, selon un responsable des autorités de lutte contre la pollution.

"L'usine a fermé conformément à notre décision", a déclaré mercredi 18 juin un haut responsable de l'État de l'Uttar Pradesh Pollution Control Board. Les responsables de Coca-Cola ont également été informés qu'ils devaient "prendre des mesures appropriées pour rétablir les nappes phréatiques pour un volume deux fois supérieur à ce qu'ils ont extrait".

La firme américaine a déjà connu connu des précédents en Inde : des habitants de Plachimada (sud de l'Inde) ont accusé en 2011 Coca-Cola de "pomper illégalement les réserves souterraines d’eau" pour la production de son soda. Car aussi étrange que cela paraisse, la confection d'un verre de soda consomme l'équivalent de trois verres d'eau.

Substances polluantes

Outre les nappes phréatiques, les autorités indiennes notent que "les rejets de l'usine [de Varanasi] contiennent des substances polluantes en quantité supérieure aux niveaux admis".

Les substances polluantes concernées n'ont pas été précisées. Il pourrait s'agir du cadmium, un composant métallique cancérigène, ou encore de taux élevés de pesticides qui avaient valu à Coca-Cola d'être interdit de production dans l'État du Kerala en 2004.

Coca-Cola "en conformité avec les lois" indiennes ?

L'entreprise a fait appel de cette décision auprès du tribunal chargé des affaires d'environnement au niveau national, jugeant que les raisons avancées pour cette fermeture étaient erronées.

Hindustan Coca-Cola Beverages Private Limited, filiale de Coca-Cola, a indiqué que l'usine fonctionnait depuis 15 ans "en conformité avec les lois et la réglementation en vigueur".

Cette année, l'entreprise avait déjà été confrontée à la mise en garde des autorités locales qui avaient estimé que l'usine devrait être démolie car sa construction avait été entachée d'illégalité.

59 usines Coca-Cola en Inde

L'Inde est l'un des principaux gisements de croissance pour Coca-Cola qui y détient 59 usines d'embouteillage, selon le site Coca-Cola India.

L'usine de Varanasi est au cœur de polémiques depuis plusieurs années, accusée par les défenseurs de l'environnement de créer d'importantes pénuries d'eau et de polluer les sols. L'an dernier, la société avait annoncé avoir achevé des travaux pour accroître la production de cette usine.

"La soif de profits de Coca-Cola en Inde a placé ses intérêts au-dessus du bien-être des communautés et de l'environnement, ce qui n'est pas acceptable", a réagi Amit Srivastava, de l'ONG de défense de l'environnement India Resource Centre.

Par Jean-Luc Mounier (19 juin 2014)

(www.bonnes-nouvelles.be, article repris du Nouvel Observateur)

 

Le lien vers le site avec plein de bonnes nouvelles qui est très bien, avec des infos sur des sujets divers est disponible dans la colonne de droite.

Dans la colonne de droite également, le documentaire sur Coca-Cola.

coca.jpg

(visuels par Jean-Luc Mounier, Le Nouvel Observateur)

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06/07/2014

Les produits / Les piles rechargeables

catégorie produits.jpgMesure 100

Pour tous les appareils nécessitant des piles, il est largement préférable d'utiliser celles qui sont rechargeables, à la fois pour des raisons économiques qu'écologiques :

Les mesures que les particuliers, en tant que prescripteurs de l'offre économique, peuvent mettre en œuvre, consistent tout d'abord à réduire les consommations superflues et à se pencher sur l'impact environnemental des produits achetés. L'exemple le plus concret est probablement celui des piles jetables. Alors que leur bilan environnemental est exécrable, ils sont appréciés dans la mesure où ils sont directement prêts à l'emploi et où ils sont généralement perçus à tort comme économiques à l'achat. Ainsi, même si les piles rechargeables se rentabilisent dès cinq utilisations et qu'elles peuvent se recharger près de 1000 fois, on continue à leur préférer dans 95% des cas les piles jetables. La fabrication des piles nécessite pourtant une consommation importante d'énergie et de matériaux non renouvelables (aluminium, cadmium, fer, lithium, mercure, nickel, zinc…). A cela s'ajoute que les deux tiers des piles jetables vendues ne sont pas ramenées pour être recyclées. Inquiétant, quand on sait qu'une pile peut contaminer pendant un demi siècle 1 m3 de terre et 1000 m3 d'eau. Sans compter que les métaux lourds peuvent être absorbés par les êtres vivants, et potentiellement se retrouver, en bout de chaîne trophique, chez l'Homme. La première étude comparative des piles jetables et rechargeables (sous forme d'une analyse de cycle de vie d'une pile jetable et d'alcaline et d'un accumulateur Ni-MH avec son chargeur) a été effectuée en 2007 par Bio Intelligence Service et l'ADEME. Cette étude a certes été effectuée à la demande d'Uniross, le leader européen des piles et batteries rechargeables, mais ses résultats ont été confirmés par un Institut allemand reconnu, l'Institut Fraunhofer. Cette étude arrive à la conclusion que pour une quantité équivalente d'énergie produite, les piles rechargeables ont "23 fois moins d’impact potentiel sur les ressources naturelles non renouvelables, 28 fois moins d’impact potentiel sur le réchauffement climatique, 30 fois moins d’impact potentiel sur la pollution de l’air (pollution à l’ozone), 9 fois moins d’impact potentiel sur l’acidification de l’air, et 12 fois moins d’impact potentiel sur la pollution de l’eau".

(http://www.notre-planete.info/)

Hors catégorie / Les regimes

catégorie horscat.jpgMesure 99

Arrêter toute forme de régime quelle qu'elle soit, est une mesure qui au delà de l'économie budgétaire que cela représente vu que la plupart des régimes exigent l'achat de produits particuliers si elles ne s’appuient pas carrément sur l'achat d'aliments en pharmacie hors de prix permet de ne pas mettre en danger sa santé inutilement. Il existe un moyen simple et bien plus efficace pour perdre mais changer ses habitudes alimentaire car le marché de régimes représente plus de 2 milliards de chiffres d'affaires annuelles en France mais tout cet argent ne sert surement pas à ce que les gens maigrissent :

Les Français se considèrent globalement en bonne santé mais sont 46% à être en surpoids ou obèses, malgré une "bonne alimentation" et des activités physiques ou sportives pratiquées régulièrement, selon un sondage réalisé pour le compte de la MGEN. L'étude s'est efforcée de cerner les habitudes de vie des Français et leurs liens avec l'obésité. Il en ressort que 76% des Français se considèrent en bonne santé, alors que 30% sont en surpoids et 16% obèses. Le pourcentage d'obèses est plus élevé chez les inactifs (20%) et chez les 50-64 ans (21%), les jeunes étant en revanche plus épargnés (seulement 9% d'obèses). On parle de surpoids pour un indice de masse corporelle (IMC calculé par un ratio entre le poids et la taille) situé entre 25 et 30 et d'obésité au dessus de 30.

(www.huffingtonpost.fr)

Voir aussi à ce sujet le documentaire disponible dans la colonne de droite "L'obésité programmée".

 

régimes,industrie alimentaire,habitudes alimentaires,produits amaigrisssants,lutte contre la vie chère,nouvelle-calédonie

(photomontage : Miriam Schwamm)

 

En ville / Les trajets courts

catégorie ville.jpgMesure 98

Prendre la voiture, même pour un trajet court, est plus un automatisme qu'une décision qui ferait gagner du temps ou qui présenterait un quelconque avantage autre. Les trajets courts à moyens pour faire quelques courses, aller à la poste ou à la banque, aller chercher son enfant à l’école etc. sont bien mieux effectués à pied. On voit la ville autrement, on rencontre des gens, on s’aère et on fait de l'exercice gratuitement (contrairement aux salles de sport et à leur machines).

Et même si on fait des courses un peu plus amples qui seraient lourdes à porter, il y a un équipement trop souvent oublié car associé à une image vieillotte, mais qui au fond et fort pratique, c'est le caddie (ou chariot) de courses !

caddie.jpg

(photomontage : Miriam Schwamm)

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05/07/2014

A la maison / Les produits ménagers

catégorie maison.jpgMesure 97

Au delà de l'utilisation du savon ménager Iaai (voir mesure 51 ), il est possible de fabriquer ses produits ménagers, ça revient moins cher que ceux achetés au magasin et en plus c'est moins polluant, car ce sont des produits utilisés au quotidien et la quantité de poison envoyé ainsi tous les jours dans les nappes phréatiques et le milieu marin est importante.

Pour exemple, le liquide vaisselle fait maison :

Recette de Grand-mère

  1. Faites bouillir le vinaigre blanc.
  2. Ajoutez-y le savon de Marseille râpé.
  3. Mélangez bien, puis versez les cristaux de soude.
  4. Rajoutez ensuite les huiles essentielles, puis mélangez.
  5. Transvasez le tout dans un flacon.
  6. Agitez avant chaque utilisation.

Ingrédients

  • 100 g de savon de Marseille râpé
  • Un bol de vinaigre blanc
  • 1/2 verre de cristaux de soude
  • 10 gouttes d’huile essentielle de citron

Équipement

  • Un flacon vide
  • Un entonnoir
  • Des gants

(recette du blog : www.grands-meres.net, qui propose beaucoup d'astuces et produits ménagers fait maison. Le blog est disponible dans la liste des sites internet de la colonne de droite)

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Design & Art / Le Louis Caisse

catégorie design&art.jpgMesure 96

C'est une mention spéciale aux meubles Louis Caisse. Le Louis Caisse était une blague des calédoniens pour désigner leurs meubles réalisées avec des caisses en bois vides... de whisky Johnny Walker essentiellement (il y avait moins de caisses de vin, qui arrivait dans de grandes bouteilles en verre, les Dames Jeanne.

A défaut du Louis XIV ou autre, il y avait donc en Nouvelle-Calédonie du Louis Caisse et ça donnait un autre style que celui du vieux continent, un style débrouille, brut de décoffrage, dépouillé et moderne.

Revenir à ces fondamentaux pionniers, ce n'est pas seulement créer soi-même son mobilier avec de la récupe, donc moins cher et souvent, quand c'est bien fait, de meilleur qualité que les meubles en carton agglomérés, mais ce pourra aussi (re-)devenir une image de marque de Nouvelle-Calédonie : On imagine une propriété calédonienne accueillant des touristes et citadins pour des séjours randonné, chasse et nature avec un agencement en bois brut, tôle et en mobilier de recyclage, ça aurait du style.

Certes, le whisky cher à la population n'arrive plus en caisses en bois, mais il y a des palettes et pléthore d'autres déchets transformables et des exemples et idées pour la création de meubles, d'objets décoratifs etc, on en trouve plein sur internet :

  • Makea, le site qui ne vend rien mais donne des idées de recyclage : dans la colonne de droite ;
  • La page facebook Recycling ideas (de laquelle viennent les images de meubles recyclés dans le visuel ci-dessous) : facebook.com/reclaimdesignco ;
  • La page facebook de Atomic Attic, avec notamment leurs niches pour chats en ordinateurs et valises recyclés : facebook.com/AtomicAttic.

louis caisse.jpg

(photomontage : Miriam Schwamm avec quelques créations de la page facebook recycling ideas)