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06/07/2014

Les produits / Les piles rechargeables

catégorie produits.jpgMesure 100

Pour tous les appareils nécessitant des piles, il est largement préférable d'utiliser celles qui sont rechargeables, à la fois pour des raisons économiques qu'écologiques :

Les mesures que les particuliers, en tant que prescripteurs de l'offre économique, peuvent mettre en œuvre, consistent tout d'abord à réduire les consommations superflues et à se pencher sur l'impact environnemental des produits achetés. L'exemple le plus concret est probablement celui des piles jetables. Alors que leur bilan environnemental est exécrable, ils sont appréciés dans la mesure où ils sont directement prêts à l'emploi et où ils sont généralement perçus à tort comme économiques à l'achat. Ainsi, même si les piles rechargeables se rentabilisent dès cinq utilisations et qu'elles peuvent se recharger près de 1000 fois, on continue à leur préférer dans 95% des cas les piles jetables. La fabrication des piles nécessite pourtant une consommation importante d'énergie et de matériaux non renouvelables (aluminium, cadmium, fer, lithium, mercure, nickel, zinc…). A cela s'ajoute que les deux tiers des piles jetables vendues ne sont pas ramenées pour être recyclées. Inquiétant, quand on sait qu'une pile peut contaminer pendant un demi siècle 1 m3 de terre et 1000 m3 d'eau. Sans compter que les métaux lourds peuvent être absorbés par les êtres vivants, et potentiellement se retrouver, en bout de chaîne trophique, chez l'Homme. La première étude comparative des piles jetables et rechargeables (sous forme d'une analyse de cycle de vie d'une pile jetable et d'alcaline et d'un accumulateur Ni-MH avec son chargeur) a été effectuée en 2007 par Bio Intelligence Service et l'ADEME. Cette étude a certes été effectuée à la demande d'Uniross, le leader européen des piles et batteries rechargeables, mais ses résultats ont été confirmés par un Institut allemand reconnu, l'Institut Fraunhofer. Cette étude arrive à la conclusion que pour une quantité équivalente d'énergie produite, les piles rechargeables ont "23 fois moins d’impact potentiel sur les ressources naturelles non renouvelables, 28 fois moins d’impact potentiel sur le réchauffement climatique, 30 fois moins d’impact potentiel sur la pollution de l’air (pollution à l’ozone), 9 fois moins d’impact potentiel sur l’acidification de l’air, et 12 fois moins d’impact potentiel sur la pollution de l’eau".

(http://www.notre-planete.info/)

03/07/2014

Les produits / A la pharmacie

catégorie produits.jpgMesure 90

Les antidépresseurs, crèmes et autres produits "rajeunissants", les compléments alimentaires amaigrissants, fortifiants ou dotés d'autres "vertus" proposés dans les pharmacies sont tous des produits qui représentent une dépense parfaitement inutile, au delà du fait qu'il n'est aucunement garantie qu'ils n'aient pas d'effets néfastes à la longue.

Les antidépresseurs ne font que camoufler un mal-être dont le fond est tout simplement que la vie que la personne mène ne lui convient pas ou plus et il vaut mieux avoir le courage de changer de vie que d'en consommer.

Concernant les crèmes et autres produits rajeunissants c'est la même chose, au delà de leur coût élevé et l'absence de garantie de non-nocivité, leur efficacité est tout à fait douteuse, mieux vaut assumer son age, une supposée diminution avec l'age de l'attirance qu'on représenterait aux yeux des autres et plus précisément aux yeux de l'autre sexe ainsi que la mort qui nous attend tous au bout du chemin que d'en acheter pour opter plutôt pour une simple crème hydratante, vraiment naturelle au mieux (voir le petit documentaire dans la série "the story of... " dans la colonne de droite à ce sujet).

Pour les compléments alimentaires "amaigrissants" ou "énergisants", les produits augmentant la virilité pour les hommes, la capacité cérébrale pour les enfants et étudiants, le sommeil pour tout le monde etc., c'est la même chose : un coût élevé, une efficacité douteuse et une nocivité possible à la longue, mieux vaut changer totalement ses habitudes alimentaires et de vie en général et tout cela s'améliorera tout seul.

Voir à ce sujet le documentaire disponible dans la colonne de droite : "Le marketing de la folie", édifiant concernant le marché des psychotropes...

19/06/2014

Les produits / Cancérigènes

catégorie produits.jpgMesure 85

S’il y a aujourd’hui de quoi se méfier de tout ce qu’on mange, certains aliments et boissons se révèlent très cancérigènes. Sans verser dans la paranoïa à tout instant et sans que ce soit une garantie absolu de bonne santé, le pense-bête suivant permet de garder en tête les grandes lignes qui permettent de sauvegarder la robustesse de l'organisme et donc au maximum de se passer des dépenses liés à la maladie...

Voici la liste des dix aliments qu'on ne devrait jamais manger ou du moins en réduire la consommation :

1. Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) :

Ce n’est pas une surprise : les OGM sont mauvais pour la santé. Ils sont présents dans la plupart des dérivés alimentaires à base de maïs conventionnel, de soja, de riz ou de colza. Préférez donc les produits purement naturels produits sans la biotechnologie.

2. Les viandes transformées :

Les charcuteries, bacon, saucisses et autres hot-dogs contiennent des conservateurs chimiques qui les font paraître fraîche plus longtemps, mais ils peuvent aussi causer le cancer. Le nitrite de sodium et le nitrate de sodium ont été liés à augmenter de manière significative le risque de cancer du côlon et d’autres formes de cancer. Autant porter son choix sur les produits à base de viande non durcie et sans nitrates.

3. Les pop-corn au micro-ondes :

Ils sont bourrés de produits chimiques qui peuvent provoquer l’infertilité, mais aussi le cancer du foie, des testicules et du pancréas. Préparez donc vous même vos pop-corn à l’ancienne, cela vaut mieux.

4. Les boissons gazeuses :

Les sodas sont connus pour leur côté rafraîchissant, mais aussi de leurs méfaits sur la santé. Bourrées de sucre, de produits chimiques alimentaires et de colorants, ces boissons acidifient le corps et nourrissent les cellules cancéreuses.

5. Les aliments et boissons diététiques :

Pire que les sodas traditionnels : les produits diététiques sont chargés d’aspartame qui peut causer une série de maladies, dont des anomalies congénitales et le cancer. À éviter donc.

6. Les farines blanches raffinées :

C’est un ingrédient courant dans les aliments transformés, mais sa teneur excessive en glucides pose problème. «  La consommation régulière de glucides raffinés a été liée à une augmentation de 220 pour cent dans le cancer du sein chez les femmes  ».

7. Les sucres raffinés :

«  Les sucres raffinés ont tendance à augmenter rapidement les niveaux d’insuline et nourrir la croissance des cellules cancéreuses  ».

8. Les fruits conventionnels :

Pommes, raisins, fraises... pourraient être un risque majeur de cancer, à moins qu’ils soient bio ou vérifiés comme dépourvus de pesticides. L’Environmental Working Group (EWG) a constaté que jusqu’à 98 pour cent de tous les produits conventionnels, et en particulier le type trouvé sur sa liste de fruits « sale », sont contaminés par les pesticides cancérigènes.

9. Le saumon d’élevage :

Le saumon d’élevage ne ​​manque pas seulement de la vitamine D, mais il est souvent contaminée par des produits chimiques cancérigènes, les BPC (biphényles polychlorés), les retardateurs de flamme, des pesticides et des antibiotiques.

10. Les huiles hydrogénées :

Couramment utilisées pour conserver les aliments transformés, elle modifient la structure et la flexibilité des membranes cellulaires dans l’organisme, ce qui peut conduire à un grand nombre de maladies débilitantes comme le cancer.

(www.swagactu.com via www.inform'Action.info)

 

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(Miriam Schwamm, Le pays de Cocagne, installation, 2004, pour Art & Nature au Centre d'Art)

 

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14/06/2014

Les produits / Le vin

catégorie produits.jpgMesure 79

Pour les amateurs de vin, il est aujourd'hui possible d'acheter dans les nombreuses vinothèques au mieux, sinon dans les supermarchés de la place des vins très honnêtes à des prix tout à fait abordables. Les vins des régions françaises même s'il n'ont pas de AOC (sur l'étiquette : "vin de France", anciennement "vin de table") sont souvent et même quand ils sont à des prix en dessous de 1000 francs la bouteille d'un bonne qualité et réalisés par des vignerons passionnés (voir l'article ci-dessous). Mieux vaut choisir sa bouteille avec soin, même si on ne cherche pas dans le rayon des vins onéreux et avec des étiquettes prestigieuses...

Au delà du plaisir gustatif, il en résultera toujours un autre avantage (financier aussi) non négligeable : un simple vin de table de bonne qualité, même s'il est produit par une coopérative par exemple, ne donne pas les désagréments d'une "piquette" le lendemain et évite, outre la fatigue et l'inefficacité aux taches auxquelles on veut se consacrer, l'achat d'un paquet d'Alka Seltzer (un mélange d'aspirine et de bicarbonate de sodium) ou de paracétamol.

"Alors que la plupart des propriétaires de grands crus classés se félicitent à l’occasion de la publication du nouveau classement de Saint-Emilion, au point parfois d’en éprouver de la « béatitude », les vignerons sans grade sont de plus en plus nombreux à ne même plus obtenir l’AOC, cette simple appellation liée à leur territoire.

Leurs vins sont en effet recalés à l’agrément, déclassés en vin de table (ou vin de France, selon la nouvelle nomenclature) pour diverses raisons. Beaucoup de ces mauvais élèves sont pourtant très appréciés des amateurs, ou encore bien notés dans les guides des vins.

Comment se fait-il que de bons vignerons en soient réduits à faire des vins de table ? Éléments de réponse avec Mathias Marquet, jeune vigneron à Sigoulès, dans l’aire d’appellation de Bergerac :

« Faire un vin d’AOC aujourd’hui, c’est comme passer les éliminatoires de Miss Camping. C’est l’étape avant tous les autres concours qui alimentent le business juteux des petites vignettes, ces médailles d’or au concours de X ou Y qu’on voit partout.

Le principe est le même : on paye pour qu’une bande de guignols au goût standardisé nous disent si notre vin a la goût de là où il vient. Et on paye cher.

Mais tout est logique, cohérent. Déjà, les services techniques du conseil interprofessionnel nous rappellent à chaque début de vendanges qu’il est bon de levurer nos cuves, que les enzymes d’extraction ont de très bons résultats, ou encore que pour obtenir des rouges pleins de fruits, les chips de bois offrent d’excellents résultats en vinification...

Censée rassembler pour défendre et promouvoir, l’AOC écrase pour lisser et diviser. Chez nous, l’AOC et ses crus sont le résultat de luttes politiques locales, plus que de climats et de terroirs. Comme il y a une multiplicité de sols, de pédologies, d’orientations, trouver un fil conducteur commun à ces vins tient de l’exercice acrobatique. Alors on lisse par la méthode, avec l’imposition d’un type de vin. On cherche les vins sans défaut au lieu de chercher des vins d’expression.

Finalement, une fois qu’on a tout tenté avec la belle AOC, mais qu’elle rejette constamment ses fils et filles de caractère, on frappe à la porte de l’enfer, où tous les copains nous appellent depuis longtemps.

Les Hell’s Angels du pinard vous ouvrent les bras, avec leur “vin de France”. Et paradoxalement, je crois qu’on s’y sentira mieux accueilli que chez notre propre mère... »

Mathias Marquet est loin d’être un cas isolé : le 6 septembre, Jérôme Bressy, fameux vigneron de Rasteau, annonçait être « contraint à ne plus pouvoir présenter ses vins en l’état à l’agrément du Cru Rasteau ou des Côtes du Rhône, à compter du millésime 2012 ». Des vins d’ailleurs réputés et qui se vendent près de 40 euros la bouteille.

Son crime à lui ? La « réintroduction de cépages traditionnels de la région et aujourd’hui quasiment disparus des vignobles de Rasteau ». Une affaire Kokopelli des cépages."

(http://blogs.rue89.nouvelobs.com/no-wine-innocent/)

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(Étiquette d'une des cuvées de Mathias Marquet : "C'est l'heure du bib pépé",

le site web de son domaine : http://chateaulestignac.weetoolbox.com/)

27/05/2014

Les produits / Les medicaments sur ordonnance

catégorie produits.jpgMesure 75

A la sortie de l'hôpital en sortant d'une consultation chez le médecin, vérifier l'ordonnance pour la pharmacie et préciser au pharmacien les produits qu'on veut vraiment : En dehors des médicaments et produits pharmaceutiques spécifiques au mal, on y trouve souvent toute une liste de produits du genre désinfectant, bandes, antidouleurs etc.

Or on n'est pas obligé de reprendre une énième boite de doliprane ou un énième paquet de bandes si on en a déjà dans son armoire à pharmacie et mieux vaut utiliser ce qu'on a déjà, quand ces produits n'ont pas encore dépassé la date de péremption. Cette initiative coute moins cher à celles et ceux qui n'ont pas de mutuelle et payent donc une partie et en tous les cas coutera moins cher en pollution et gaspillage à tout le monde et à la planète, en sachant que les médicaments ne sont toujours pas repris par les pharmacies en Nouvelle-Calédonie, surtout quand ils ont dépassé la date (pour les autres, quelques initiatives de redistribution sur le Vanuatu persistent mais ne sont pas organisées de manière centralisée).

Acheter des médicaments pour les jeter finalement à la poubelle est un acte de pollution grave au delà d'être un gaspillage totalement superflu.

poisson-contamine-medicament.jpg

(blog.surf-prevention.com)

21/05/2014

Les produits / Protéines végétales

catégorie produits.jpgMesure 71

Sans opter obligatoirement pour le végétarisme ou végétalisme, il est intéressant de privilégier une alimentation avec une grande part de protéines végétales au lieu des protéines animales. A la fois du point de vue de la santé et du coût des aliments qu'on achète pour se nourrir (1kg de lentilles ou de pois cassés seront toujours moins cher qu'un kilo de viande de bœuf), à la fois du point de vue du coût de la production de viande sur la planète en entier...

Il n'est aucunement dangereux pour la santé humaine de ce faire :

"Les protéines végétales peuvent à elles seules répondre aux besoins nutritionnels si une alimentation végétale variée est consommée et que les besoins en énergie sont satisfaits. Les recherches indiquent qu'un assortiment d'aliments végétaux mangés au cours d'une journée peut apporter tous les acides aminés essentiels et assurer une absorption et une utilisation appropriées de l'azote chez des adultes en bonne santé ; par conséquent, il n'est nullement besoin de consommer des protéines complémentaires dans un même repas."

(« Position of the American Dietetic Association and Dietitians of Canada », dans Journal of the American Dietetic Association, juin 2003)

On trouve les protéines végétales principalement dans :

  • Les légumineuses: (lentilles, haricots blancs et verts, pois chiches, fèves, pois cassés, soja…),
  • Les céréales (maïs, millet, orge, seigle, sarrasin, quinoa, riz, épeautre…),
  • Les graines oléagineuses ( arachide, citrouille, lin, courges…),
  • Les fruits oléagineux ( amandes, noix, cacahuètes, noisettes, pignons de pin, pistaches…).

 

La production de viande coûte cher à la terre :

"En moyenne, 10kg de protéines végétales sont utilisées pour produire 1kg de protéines animales. En effet, pour obtenir de la viande, il faut d'abord nourrir un animal : par exemple, il faut 13kg de céréales et 30kg de foin pour produire 1kg de viande de bœuf. En conséquence, la production d'aliments d'origine animale nécessite en moyenne beaucoup plus de ressources que la production d'aliments végétaux. Ce gaspillage de ressources est lourd de conséquences pour la planète et contribue à renforcer l'insécurité alimentaire mondiale.
Comme le soulignait le World Watch Institute dans son rapport de 20043, l'appétit des humains pour la chair animale menace à présent l'avenir de l'espèce humaine du fait des multiples dommages à l'environnement dont il est responsable : déforestation, érosion, épuisement des ressources d'eau douce, pollution de l'air et de l'eau, réchauffement climatique, réduction de la biodiversité, injustices sociales, développement de maladies. Malgré cela, la quantité de viande consommée par habitant a plus que doublé ces cinquante dernières années, alors même que la population mondiale s'est fortement accrue. De fait, la demande mondiale de viande a quintuplé, et cette tendance à la hausse devrait se poursuivre dans les prochaines années, exacerbant la pression exercée sur la disponibilité des aliments pour une part grandissante de l'humanité, mais aussi sur la disponibilité des terres, de l'eau, des énergies fossiles, tout en accentuant le problème du réchauffement climatique, de la pollution et des déchets."

(www.alimentation-responsable.com)

 

Revenir à une gestion des préparations de repas comme le faisaient les grand-mères, avec beaucoup de légumes et légumes secs, un peu de poisson, d’œufs, de laitages et de temps à autres seulement de la viande rouge... s'inspirer du savoir-faire en matière d'alimentation des pays asiatiques, de l'Inde aussi, permet de cuisiner d'une manière savoureuse et avec un équilibre privilégiant grandement les produits végétaux.