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10/04/2014

Les enfants / L'ennui

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Il est non seulement beaucoup moins cher, mais absolument pas nécessaire de remplir tout le temps libre de ses enfants avec des activités, qui sont le plus souvent payants :

Ne pas surcharger l’emploi du temps des enfants, leur offrir des moments où ils n’ont rien à faire, c'est leur offrir des instants où ils vont laisser vagabonder leurs pensées, rêver à des projets, développer leur imagination et leur créativité…

“Je vois de plus en plus d’enfants aux emplois du temps incroyables. Dès 18 mois, ils font de l’éveil corporel ou musical, du cirque… Ces activités sont bien pensées, mais devraient se pratiquer à dose homéopathique. Ces enfants se sentiraient souvent mieux à jouer dans leur chambre.
Remplir leur emploi du temps reflète une angoisse d’adulte”, assure Fabienne Prince, éducatrice de jeunes enfants et formatrice à l’Ecole des Parents et des Educateurs (EPE) de l’Isère.

Productivité exigée
Entendre son fils ou sa fille dire qu’il ou elle s’ennuie est vécu par nombre de parents comme une remise en cause. Ils interprètent cette plainte comme le signe qu’ils ne s’en occupent pas bien et sont très tôt demandeurs d’activités pour leurs enfants.

Ensuite, le temps libre après l’école (où la pression est forte) est encadré par des adultes, soumis à un règlement et souvent synonyme de performance et de compétition. L’apprentissage du foot, du tennis, de la danse, de l’équitation ou du piano se traduit par des entraînements, répétitions, auditions, matchs, concours et spectacles à préparer.

“Rassurés par les emplois du temps bien remplis, les parents pensent qu’initier leur bambin très tôt à la musique ou à la peinture, c’est lui donner plus de chances de réussir sa vie. Ils sont persuadés d’agir dans son intérêt”, remarque l’éducatrice, qui constate que la discipline à suivre et la production à fournir peuvent prendre le pas sur le plaisir.

Enfants en surcharge
Certains signaux révèlent la lassitude de jeunes en surcharge. “Nous voyons des enfants très fatigués, qui expriment leur ras-le-bol en traînant des pieds ou en oubliant leur sac de sport. Ils ont mal au ventre ou à la tête juste avant d’aller à la piscine. Ces ruses signifient qu’ils en ont assez”, explique-t-elle.

D’autres enfants s’échappent en se repliant sur eux-mêmes. Ils donnent l’impression d’être mous ou dans la lune. “On les dit paresseux. Ils se servent de cette paresse pour lutter contre la pression qui les entoure, se dégager de l’emprise des adultes. Ce sont des enfants à qui l’on n’a pas donné l’occasion de rêver”, souligne la professionnelle de la petite enfance.

Or, le temps libre les fait entrer dans un monde imaginaire, rêver, mais aussi se ressourcer après avoir emmagasiné tout ce qu’ils ont à apprendre par ailleurs.

Un temps pour construire sa vie
Confirmant cette approche, le psychiatre Patrick Lemoine, auteur de S’ennuyer, quel bonheur !, aux éditions Armand Colin (2008), distingue l’ennui pathologique de l’ennui créatif, indispensable selon lui pour grandir. “Quand vous construisez un bâtiment, explique-t-il, il y a toujours un délai de séchage à respecter avant qu’il soit terminé. L’ennui, chez les enfants, c’est un peu comme le séchage. Il est indispensable d’en passer par là si l’on veut penser, s’enrichir, développer sa créativité.”

Comme un miroir dans lequel se regarder en face, sans échappatoire, l’ennui serait un temps utile pour réfléchir à sa vie, à ce que l’on veut en faire, quel que soit son âge. “Dans ces moments très féconds, l’enfant se confronte à lui-même et se construit”, affirme-t-il, tout en admettant que certaines formes d’ennui sont sources de souffrance. “Un enfant qui a les yeux dans le vague se sent abandonné. On ne va pas l’aider à s’ennuyer, mais essayer de voir avec lui ce qui ne va pas”, reconnaît cet adepte de l’ennui.

(blog.mutuelleverte.com)

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09/04/2014

Les enfants / La publicité

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Les enfants, surtout en bas age, sont très manipulables par toutes les méthodes de séduction que l'industrie, les marques et les distributeurs s'ingénient à inventer et à mettre en œuvre :

La publicité avec...

  • des affiches ;
  • des spots télévisés ;
  • la publicité cachée avec le sponsoring de films, d’événements sportifs ;
  • la production de produits dérivés, de personnages, de jeux et quiz ;
  • etc.

Au supermarché avec...

  • les produits présentés à hauteur de leurs yeux ;
  • les sucreries et bibelots aux sorties des caisses ;
  • les étales garnis de peluches, de ballons ;
  • la diffusion de parfums ;
  • etc.

Il n'y a malheureusement pas beaucoup de possibilités de les en extraire complètement et donc d'éviter une perpétuelle négociation affin de ne pas devoir acheter tout les temps des choses qui ne servent à rien, à part à vider le porte-monnaie des parents.

Pour le supermarché, le meilleur moyen et le plus simple reste de ne pas tout le temps les amener quand on fait les courses, de toute façon, ce ne sont pas eux qui doivent guider la composition des menus familiaux. Les habituer le moins possible à la nourriture industrielle (restauration rapide, barres chocolatées, boissons sucrées etc.) est un autre. Quand ils sont un peu plus grands, les sensibiliser au problème. Refuser catégoriquement de dépenser sans cesse pour le dernier jeu vidéo ou la nouvelle console, le vêtement à la mode, les nouvelles céréales fantaisie est possible quoique éreintant.

Mais au moins cela aura le mérite de ne pas avoir fait des enfants "gâtés" et donc des adultes dépendants.

(voir à ce sujet le documentaire "The cooperation" disponible dans la colonne de droite)

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07/04/2014

Les enfants / Ecoles proches

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Inscrire les enfants dans les écoles (primaire surtout, collège et lycée si possible) à proximité de la maison, c'est :

 

  • la possibilité qu'ils pourront tôt ou tard y aller à pied, à vélo ;
  • la certitude qu'ils se fassent des amis qui, eux aussi vivent dans le quartier et qu'ils peuvent donc rejoindre par leurs propres moyens ;
  • l'éventualité qu'ils gagnent en autonomie et, en contrepartie s'habituent à participer aux taches quotidiennes (en achetant le pain par exemple en rentrant ou en sortant les poubelles).

En tout les cas une mesure simple qui permet d'éviter grandement de devoir servir de taxi tout le temps, onéreux en temps et en essence.

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29/03/2014

Les enfants / La participation

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Mesure 14

Mettre les enfants à contribution dans les taches ménagères, au jardin, pour les courses etc. Les enfants ne sont pas à l'hôtel 5 étoiles chez leur parents mais en apprentissage, si filles et garçons n'apprennent pas petit déjà de faire la cuisine, les règles de la conservation des aliments, le ménage, le repassage éventuel, les semailles et l'entretien des diverses plantes potagères, les petites bricolages et réparations, la mécanique, la couture, ils manqueront de ces outils plus tard. Au mieux, sans distinction de sexe, c'est à dire que les filles sont toutes aussi aptes à apprendre le bricolage, la mécanique que les garçons le sont pour la couture et la cuisine. Leur capacité à faire tout cela leur donnera un indépendance et une richesse qu'ils ne devront qu'à eux-mêmes et qui fera d'eux des être estimables et aimables. Exclure les filles et garçons d'une partie de ce savoir sous couvert de leur sexe, c'est les rendre dépendants d'un partenaire et dans l'attente permanente que l'autre doive combler ces lacunes, par ailleurs ils seront dépendants aussi des couturiers, garagistes, électriciens et dépanneurs en tout genre.

Mettre les enfants à contribution est aussi une mesure d'économie, pour les parents, comme pour les enfants quand ils seront grands à leur tour...

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