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26/03/2014

En ville / Les jardins publiques utilitaires

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Engager la municipalité de Nouméa (parce que c'est la plus "urbaine"), mais pourquoi pas les autres municipalités également à consacrer des espaces publiques à la plantation de jardins collectifs, utilitaires et publiques (arbres fruitiers, plantes comestibles pérennes, herbes aromatiques et médicinales etc. etc.).

Ce serait un bon exercice de citoyenneté par ailleurs pour tous les habitants de la cité, par le civisme que cela nécessiterait. Il faudra de la participation à la plantation et à l'entretien, le respect des plantations, le sens du partage à la cueillette etc.

Pour illustrer cette mesure, un extrait du livre sur la permaculture (disponible au téléchargement dans la colonne de droite) de Bill Mollison & David Holmgren de 1978 : "Toutes les cités ont des terrains libres non utilisés ; les bords des voies, les coins de rue, les pelouses, les terrains devant et derrière les maisons, les vérandas, les toits en béton, les balcons, les murs de verre et les fenêtres faisant face au sud. Certes, beaucoup de banlieues sont plantées, mais on dirait, à ce que l'on voit, que l'on a choisi délibérément des plantes sans utilité pour l'homme. C'est comme si un arbre, un buisson, une plante grimpante, une herbe présentant quelque utilité pour l'homme étaient choses honteuses, et comme si c'était un signe de promotion sociale que de faire seulement pousser des plantes inutilisables : le style ostentatoire des nouveaux riches. Or les villes pourraient, à peu de frais, subvenir à une grande partie de leurs besoins alimentaires ; et, pour ce faire, utiliser une grande quantité de leurs propres déchets comme mulch et compost. Mais peut-être le résultat le plus précieux que pourrait obtenir une cité adonnée à la permaculture serait-il la paix de l'esprit. Une paranoïa se répand partout dans les cités, et elle est le produit du manque d'initiative devant les difficultés présentes et les incertitudes du lendemain."

Ces idées ne datent pas d'hier donc, mais demeurent à la pointe de l'actualité et la ville de Nouméa, comme d'autres villes et agglomérations de Nouvelle-Calédonie, aurait la place pour réaliser ces jardins, non pas un seul, mais beaucoup et partout.

(voir aussi le site des "incredible edible", initiative pour transformer les villes en potagers gratuits dans les liens de la colonne de droite)

permaculture, jardins utilitaires, ville, schrebergarten, arbres fruitiers, lutte contre la vie chère, nouvelle-calédonie

(illustration de couverture du livre sur la permaculture aux éditions Debard)

 

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