09/04/2014
Les animaux / Elevage local
Mesure 41
Soutenir les éleveurs locaux, même si il y a de la belle viande et volaille d'importation qui n'est pas plus chère. Même si la viande n'est pas un produit bon marché. C'est normal et peut-être devrait elle ré-devenir tout simplement un plat d'exception ou de fête, peut-être aussi pourrait-on en mettre un peu moins dans un ragout, dans une choucroute, dans un sauté et augmenter la quantité de légumes, de légumes secs à la place. Peut-être devrait-on aussi ré-apprendre à cuisiner les bas morceaux, la gîte, la queue de bœuf ainsi que tous les abats.
Les éleveurs locaux, il y en a beaucoup qui se donnent du mal pour faire les choses bien et qui persévèrent malgré des coûts de production élevés, la manque de relève de jeunes parce que les métiers d’agriculture sont des métiers éreintants ou encore d'autres difficultés, que ce soit avec l'OCEF ou avec les braconneurs...
Soutenir les éleveurs locaux est un mesure de lutte contre la vie chère parce qu'elle augmente notre possibilité à subvenir à nos propres besoins en matière d'alimentation, elle nous enrichit parce qu'elle soutient une multitude de personnes et de familles vivant et travaillant ici et non pas des systèmes d'importation avec des flux financiers qui sortent d'ici. Elle crée la possibilité en principe d'un après-nickel aussi et enrichit ainsi les perspectives d'avenir pour tout le monde.
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31/03/2014
Les animaux / Impact environnemental
Mesure 22
Pour la production locale de viande et de poisson, privilégier...
Les poissons du lagon
(provenant de la pêche artisanale et côtière).
Les volailles, lapins, cailles etc.
(provenant des élevages artisanaux en plein air et au grain)
Les deux bénéficient d'une empreinte écologique moins importante et en général moins cher au prix du kilo.
Pour le bœuf, les produits provenant des élevages extensifs (bœuf en Nouvelle-Calédonie, mouton en Nouvelle-Zélande) en excluant les produits bovins (viande haché congelé sous ses divers formes, viande congelé etc.) en provenance d'élevages industriels en Europe et aux États-Unis.
Quelques chiffres...
La pêche artisanale dans le monde :
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La pêche artisanale emploie 12 millions de personnes dans le monde, la pêche industrielle un demi-million. (Source : Jacquet & Pauly, 2008).
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La pêche artisanale produit autant de captures pour la consommation humaine que la pêche industrielle en utilisant un huitième du carburant brûlé par la grande pêche.
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La petite pêche utilise des méthodes de pêche sélectives et rejette très peu de poissons. La majorité des captures est utilisée pour la consommation humaine.
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Les pêches industrielles rejettent entre 8 et 20 millions de tonnes de poissons par an.
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En outre, les flottes industrielles capturent 35 millions de tonnes de poissons qui sont transformées en farines animales pour les élevages de volailles, de porcs et de poissons.
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Au niveau mondial, un pêcheur industriel reçoit en moyenne 187 fois plus de subventions au gasoil par an qu’un pêcheur artisan bien que ceux-ci pêchent quatre fois plus de poissons par litre de fioul utilisé.
(bloomassociation.org)
Empreintes écologiques* de différentes productions alimentaires (en m²/kg) :
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*L'empreinte écologique est un indicateur et un mode d'évaluation environnementale qui comptabilise la pression exercée par les hommes envers les ressources naturelles et les «services écologiques » fournis par la nature.
(wikipédia)
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