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21/05/2014

Les produits / Protéines végétales

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Sans opter obligatoirement pour le végétarisme ou végétalisme, il est intéressant de privilégier une alimentation avec une grande part de protéines végétales au lieu des protéines animales. A la fois du point de vue de la santé et du coût des aliments qu'on achète pour se nourrir (1kg de lentilles ou de pois cassés seront toujours moins cher qu'un kilo de viande de bœuf), à la fois du point de vue du coût de la production de viande sur la planète en entier...

Il n'est aucunement dangereux pour la santé humaine de ce faire :

"Les protéines végétales peuvent à elles seules répondre aux besoins nutritionnels si une alimentation végétale variée est consommée et que les besoins en énergie sont satisfaits. Les recherches indiquent qu'un assortiment d'aliments végétaux mangés au cours d'une journée peut apporter tous les acides aminés essentiels et assurer une absorption et une utilisation appropriées de l'azote chez des adultes en bonne santé ; par conséquent, il n'est nullement besoin de consommer des protéines complémentaires dans un même repas."

(« Position of the American Dietetic Association and Dietitians of Canada », dans Journal of the American Dietetic Association, juin 2003)

On trouve les protéines végétales principalement dans :

  • Les légumineuses: (lentilles, haricots blancs et verts, pois chiches, fèves, pois cassés, soja…),
  • Les céréales (maïs, millet, orge, seigle, sarrasin, quinoa, riz, épeautre…),
  • Les graines oléagineuses ( arachide, citrouille, lin, courges…),
  • Les fruits oléagineux ( amandes, noix, cacahuètes, noisettes, pignons de pin, pistaches…).

 

La production de viande coûte cher à la terre :

"En moyenne, 10kg de protéines végétales sont utilisées pour produire 1kg de protéines animales. En effet, pour obtenir de la viande, il faut d'abord nourrir un animal : par exemple, il faut 13kg de céréales et 30kg de foin pour produire 1kg de viande de bœuf. En conséquence, la production d'aliments d'origine animale nécessite en moyenne beaucoup plus de ressources que la production d'aliments végétaux. Ce gaspillage de ressources est lourd de conséquences pour la planète et contribue à renforcer l'insécurité alimentaire mondiale.
Comme le soulignait le World Watch Institute dans son rapport de 20043, l'appétit des humains pour la chair animale menace à présent l'avenir de l'espèce humaine du fait des multiples dommages à l'environnement dont il est responsable : déforestation, érosion, épuisement des ressources d'eau douce, pollution de l'air et de l'eau, réchauffement climatique, réduction de la biodiversité, injustices sociales, développement de maladies. Malgré cela, la quantité de viande consommée par habitant a plus que doublé ces cinquante dernières années, alors même que la population mondiale s'est fortement accrue. De fait, la demande mondiale de viande a quintuplé, et cette tendance à la hausse devrait se poursuivre dans les prochaines années, exacerbant la pression exercée sur la disponibilité des aliments pour une part grandissante de l'humanité, mais aussi sur la disponibilité des terres, de l'eau, des énergies fossiles, tout en accentuant le problème du réchauffement climatique, de la pollution et des déchets."

(www.alimentation-responsable.com)

 

Revenir à une gestion des préparations de repas comme le faisaient les grand-mères, avec beaucoup de légumes et légumes secs, un peu de poisson, d’œufs, de laitages et de temps à autres seulement de la viande rouge... s'inspirer du savoir-faire en matière d'alimentation des pays asiatiques, de l'Inde aussi, permet de cuisiner d'une manière savoureuse et avec un équilibre privilégiant grandement les produits végétaux.

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