27/03/2014
En voiture / Boire ou conduire...
Mesure 10
...Il faut choisir, car quel gaspillage en vies humaines : des cerveaux, des cœurs et des âmes qui auraient pu inventer, participer à améliorer la société, se rendre utile, donner de l'amour.
...Il faut choisir car outre le gaspillage d'argent quand elle est cassée et qu'il faut en racheter une autre, ça coute en matériaux difficilement recyclables pour certains (le plastique notamment), ça coute en assurances, en pièces détachés, en compressage de la carcasse et en exportation de ferraille compressé...
Ce serait quand même mieux d'inviter tout le monde à la maison et de faire en sorte qu'ils peuvent tous y dormir.
"Le coût des accidents corporels de la circulation routière pour les deux premiers mois de l’année 2014 est provisoirement estimé à plus de 2,30 milliards de francs CFP"
(DITTT)
"60 % des accidents de la route, qui sont proportionnellement quatre fois plus nombreux qu'en métropole, sont imputables à l'alcool."
(Journal Le Monde de novembre 2012)
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26/03/2014
En ville / Les jardins publiques utilitaires
Mesure 9
Engager la municipalité de Nouméa (parce que c'est la plus "urbaine"), mais pourquoi pas les autres municipalités également à consacrer des espaces publiques à la plantation de jardins collectifs, utilitaires et publiques (arbres fruitiers, plantes comestibles pérennes, herbes aromatiques et médicinales etc. etc.).
Ce serait un bon exercice de citoyenneté par ailleurs pour tous les habitants de la cité, par le civisme que cela nécessiterait. Il faudra de la participation à la plantation et à l'entretien, le respect des plantations, le sens du partage à la cueillette etc.
Pour illustrer cette mesure, un extrait du livre sur la permaculture (disponible au téléchargement dans la colonne de droite) de Bill Mollison & David Holmgren de 1978 : "Toutes les cités ont des terrains libres non utilisés ; les bords des voies, les coins de rue, les pelouses, les terrains devant et derrière les maisons, les vérandas, les toits en béton, les balcons, les murs de verre et les fenêtres faisant face au sud. Certes, beaucoup de banlieues sont plantées, mais on dirait, à ce que l'on voit, que l'on a choisi délibérément des plantes sans utilité pour l'homme. C'est comme si un arbre, un buisson, une plante grimpante, une herbe présentant quelque utilité pour l'homme étaient choses honteuses, et comme si c'était un signe de promotion sociale que de faire seulement pousser des plantes inutilisables : le style ostentatoire des nouveaux riches. Or les villes pourraient, à peu de frais, subvenir à une grande partie de leurs besoins alimentaires ; et, pour ce faire, utiliser une grande quantité de leurs propres déchets comme mulch et compost. Mais peut-être le résultat le plus précieux que pourrait obtenir une cité adonnée à la permaculture serait-il la paix de l'esprit. Une paranoïa se répand partout dans les cités, et elle est le produit du manque d'initiative devant les difficultés présentes et les incertitudes du lendemain."
Ces idées ne datent pas d'hier donc, mais demeurent à la pointe de l'actualité et la ville de Nouméa, comme d'autres villes et agglomérations de Nouvelle-Calédonie, aurait la place pour réaliser ces jardins, non pas un seul, mais beaucoup et partout.
(voir aussi le site des "incredible edible", initiative pour transformer les villes en potagers gratuits dans les liens de la colonne de droite)
(illustration de couverture du livre sur la permaculture aux éditions Debard)
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25/03/2014
En ville / Les nakamals
Mesure 8
Pour rectifier un peu les préjugés contre les nakamals, à Nouméa et dans les autres agglomérations du Sud et du Nord...
Car, et c'est un sujet fort en propagande, les nakamals ne sont pas spécialement des foyers du trafique de drogue, de dépravation, de violence, de bruit nocturne, en tout cas bien moins que les bars et boites de nuit. Par ailleurs il est bien connu et maintenant enfin reconnu scientifiquement que le kava ne produit pas d'addiction à part peut-être une certaine "dépendance comportementale", comme on a pu le lire dernièrement dans un article consacré au sujet des nakamals. Un article qui fait rire, les autres dépendances comportementales reconnues étant "les addictions aux jeux de hasard et d'argent, les addictions aux jeux vidéo, les achats compulsifs, les addictions alimentaires, les addictions à l'activité sportive, au bodybuilding, à la salle de sport et la course à pied, etc., les addictions à la pornographie, au cybersexe, etc."
(selon l'Institut fédératif des addictions comportementales)
On peut dire que la dépendance comportementale à la fréquentation d'un nakamal a au moins le mérite d'être moins cher d'une part et plus sociabilisant d'autre part. En tous les cas, on attend avec impatience des débats sérieux pour savoir s'il ne faudrait pas réglementer et encadrer de mesures restrictives les casinos, les magasins de jeux vidéo, les boutiques en tout genre, les chaines de restauration rapide et les supermarchés, les magasins d'équipement sportif, les raids et autres événements sportifs collectifs, les télévisions satellitaires et internet etc. etc. parce qu'elles risquent d'engendrer des dépendances comportementales dans la population calédonienne.
D'ailleurs, on pourrait parler en ce qui concerne le fait de fréquenter les nakamals, plutôt d'une "addiction à la sociabilisation", la définition du mot sociabilisation étant le "processus d'intégration à la société et l'apprentissage de la vie de groupe", c'est quand-même beaucoup mieux.
La réalité est que les nakamals sont le plus souvent (et même si on y va sans consommer du kava) :
- des lieux bien tenus par leurs gérants ;
- des îlots de verdure parfois, des jardins luxuriantes pour certains qui permettent d'oublier le béton tout près de chez soi ;
- des établissements où on peut boire un thé à un prix plus que raisonnable, parfois ce sont des recettes maison ;
- des lieux où parfois d'autres clients y jouent de la musique gratuitement ;
- des endroits où pour certains, on peut utiliser divers jeux de table gratuitement ou faire une partie de billard pour une somme modique ;
- des lieux ou l'on peut faire des rencontres, bavarder un peu, dans une ambiance simple et pacifique, et tout ceci gratuitement (on n'y est pas obligé de consommer quoi que ce soit contrairement aux terrasses des cafés) ou, si on boit du kava ou du thé, pour beaucoup moins cher que dans les bars et cafés ;
- des établissements qui accueillent en grande majorité un public qui sort de leur travail et ceci pour une à deux heures en moyenne par client seulement, les horaires s'étalent donc majoritairement entre 16h et 21h ;
- les rares endroits où un public représentatif de la diversité de la société calédonienne se côtoie en paix : on y trouve tous les couleurs, toutes les professions, opinions et confessions, toutes les ages et à peu près autant d'hommes que de femmes.
(Pour exemple, l'entrée du nakamal Le 21, rue Félix Broche à Magenta)
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Design & Art / Les artistes du pays
Mesure 7
Visiter les expositions dans les galeries et institutions culturelles, voir les salons d'artisanat d'art et les stands sur les divers marchés et acheter aux artistes et artisans d'art locaux. Seule la participation du public permet d'enrichir la vie culturelle du pays, de bâtir les perspectives pour le temps de "l'après-nickel" et le développement durable du pays.
Les artistes et artisans d'art du pays réalisent pour beaucoup d'entre eux des objets et œuvres bonne qualité et le font avec des matériaux d'ici. Vous pouvez être sûr qu'il n'y ait pas ou très peu d'intermédiaires par ailleurs.
Cette mesure vaut bien évidemment aussi pour les gens du théâtre d'ici (acteurs, metteurs en scène, décorateurs etc.), pour les musiciens et pour ceux qui travaillent dans la littérature (écrivains, éditeurs etc.) et qui font un travail de qualité:
Acheter une œuvre d'art, un livre, un cd ou un billet pour une représentation de théâtre, c'est s'enrichir en enrichissant le paysage culturel calédonien!
(voir aussi dans la colonne de gauche les albums photo qui mettent en valeur des artistes, spécialement ceux qui travaillent avec des matériaux locaux et/ou recyclés et sur les sujets du développement durable)
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24/03/2014
Au supermarché / Le poids des produits
Mesure 6
Calculez systématiquement tous les prix des produits emballés ramenés au kilo, si ce n'est pas marqué, calculez au moins grossièrement.
- Les gros conditionnements ne sont pas systématiquement les moins cher.
- Vérifier les poids pour les conditionnements qu'on a l'habitude d'acheter, elles diminuent petit à petit au fil des années.
- On peut même s'amuser à vérifier le poids des produits préemballés au supermarché et sur leurs balances du rayon légumes : Parfois et même en incluant les emballages, il y a des surprises !
Pour les prix indiqués au litre, seuls quand il s'agit de liquides, ils sont fiables, sinon, et s'il s'agit de glace par exemple, le litrage est calculé au volume : pesez vos bacs de glace sur les balances, une glace peut contenir jusqu'à 50% d'air.
Beaucoup de produits, charcuterie industrielle, plats préparés etc. mais aussi le poulet congelé sont chargés en eau. Par ailleurs ces produits sont en même temps chargés en polyphosphates qui favorisent la rétention d'eau dans l'aliment : à ce jour il n'existe aucune étude ni réglementation concernant les polyphosphates !
La seule solution pour ce genre de produits : en acheter le moins possible.
(voir aussi le documentaire "Le vrai poids des aliments "disponible dans la colonne de droite)
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Les produits / Le poulet congelé
Mesure 5
Éviter au maximum la consommation de poulet congelé importé (surtout des États-Unis, du Brésil, mais aussi de France et d'ailleurs) ainsi que ses divers conditionnements et dérivés (ailes, saucisses de poulet, nuggets, cuisses etc.).
Oui, c'est un produit pas cher, mais "après analyse d'une centaine d'échantillons de poulet et de dinde achetés en grande surface, sur les marchés ou en boucherie, l'UFC-Que choisir alerte sur la présence de bactéries résistantes à un ou plusieurs antibiotiques. Le test de l'association de consommateurs, publié lundi 10 mars, démontre que 26 échantillons sont contaminés et parmi eux, 61 % sont porteurs de bactéries résistantes à une ou plusieurs familles d'antibiotiques.
Pire : quelque 23 % peuvent survivre à des antibiotiques critiques, « c'est-à-dire les plus cruciaux utilisés en médecine humaine en dernier recours pour des pathologies graves ». Des résultats inquiétants qui conduisent l'association à enjoindre à la France de « renforcer » la réglementation sur ce sujet de santé publique.
L'UFC souligne que les volailles d'entrée de gamme (les moins chères) « semblent plus impactées par l'antibiorésistance que les volailles biologiques », ce qui est logique puisque l'élevage bio encadre et limite strictement le recours aux antibiotiques."
(UFC-Que choisir et Le Monde.fr du 10.3.2014)
Aux États-Unis, 70 % des antibiotiques vendus le sont pour l'élevage industriel, en France ce sont 50 % !
Tout ceci sans détailler plus encore...
- Les conditions d'élevage
- Les autres médicaments administrés en permanence (hormones, anti-inflammatoires etc.)
- Le contenu de leur nourriture (farines, OGM etc.)
- L'éventuelle décontamination des carcasses à l'eau de Javel
- Le bilan carbone d'un tel produit (élevage demandant beaucoup d'énergie, voyage en conteneur réfrigéré etc.)
- Les éventuelles lacunes dans le maintien de la chaîne du froid une fois arrivé ici
Éviter au maximum, éliminer entièrement si possible de sa nourriture !
(voir aussi l'extrait de film dans la colonne de droite: "Le marché de la faim 1")
(acrylique sur toile, Miriam Schwamm, 2000 & photo d'un élevage industriel)
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