Mesure 98

Prendre la voiture, même pour un trajet court, est plus un automatisme qu'une décision qui ferait gagner du temps ou qui présenterait un quelconque avantage autre. Les trajets courts à moyens pour faire quelques courses, aller à la poste ou à la banque, aller chercher son enfant à l’école etc. sont bien mieux effectués à pied. On voit la ville autrement, on rencontre des gens, on s’aère et on fait de l'exercice gratuitement (contrairement aux salles de sport et à leur machines).

Et même si on fait des courses un peu plus amples qui seraient lourdes à porter, il y a un équipement trop souvent oublié car associé à une image vieillotte, mais qui au fond et fort pratique, c'est le caddie (ou chariot) de courses !

(photomontage : Miriam Schwamm)

Mesure 94

Au bureau ou en déplacement en ville, éviter au maximum l'utilisation des tout contenant et couvert en plastique. Avoir avec soi une bouteille en verre ou en acier inoxydable et une petite fourchette lavable permet au moins de remplir sa bouteille aux fontaines d'eau potable et de ne pas prendre les couverts en plastique qu'on donne avec les plats préparés dans les snacks et épiceries qui en vendent à emporter...

Adopter cette mesure c'est échanger un seul achat durable contre l'utilisation d'une multitude de déchets plastique qui coutent cher à la planète.

Voir à ce sujet le lien vers le site de plasticpollutioncoalition.org disponible dans la colonne de droite (ils sont sur facebook aussi : facebook.com/PlasticPollution).

(le logo de plasticpollutioncoalition)

Mesure 70

Déposer les petits meubles et autres petits équipements domestiques qui peuvent encore servir, les tiges bouturables des plantes ornementales, les sacs de tonte, les buchettes de la taille d'un arbre bien présentés et non pas en vrac juste à coté des tas de déchets verts ou encombrants :

Ainsi d'autres gens, qui installent un jardin, qui font des barbecues ou qui doivent s'équiper à la maison, pourraient les repérer et prendre facilement et auront la joie d'un objet ou d'une plante offert et peut-être plus envie de repartager à leur tour quelque-chose avec des inconnus par la suite.

Mesure 33

Même dans un tout petit jardinet, on peut installer un petit potager. Avec le système du potager en "trou de serrure", il permettra par le même occasion de gérer profitablement et sans travail supplémentaire les déchets organiques du ménage, le centre, entouré de grillage servira à nourrir de son compost au faire et à mesure la terre du potager autour.

Voir à ce sujet les "keyhole gardens" : lien dans la colonne de droite, mais on peut trouver plein d'autres documents et tutoriels à ce sujet sur internet.

Pour les appartements avec balcon, il y a la possibilité de faire des petits potagers suspendus, pour l'installation, on peut recycler des bouteilles plastique vides ou boites en tôle (genre pour le lait en poudre).

Mesure 28

Même si on n'a qu'un petit bout de jardin, une terrasse ou un appartement, il y a la possibilité d'installer un composteur (ou un lombricomposteur) pour valoriser gratuitement ses déchets (épluchures de légumes, carton, mout de café, coquilles d’œuf etc.). On produit ainsi un terreau généreux qui peut être réutilisé, pour des pots, des semences etc.

(voir documentaire / tutoriel dans la colonne de droite, "films & documentaires": fabriquer un lombricomposteur)

(INSEE.fr / photomontage : Miriam Schwamm)

Mesure 23

Participer au tri sélectif ne coûte rien au particulier...

A part un petit effort pour son organisation et la prise de quelques nouvelles habitudes !

En contrepartie, le tri sélectif enrichit l'ensemble de la planète :

Mettre en place des filières de tri sélectif coûte cher à la collectivité (multiplication des contenants, du ramassage, du stockage, mise en place des filières d'exportation des déchets etc. etc.). Il n'y a qu'en participant massivement que les collectivités sont obligés de maintenir ce service, d'améliorer les filières à l'exportation des déchets triés (métaux, cuivre, piles, aluminium etc.), d'améliorer les procédés de recyclage et de transformation des déchets, de mettre en place ces filières localement (donc en créant des emplois), et de ne pas ré-mélanger tout, comme on l'entend parfois.

Trier, recycler, transformer et stocker d'une manière adapté (voire dans l'avenir tout simplement ne plus produire un certain nombre d'objets) coûte surtout moins cher à la planète, il n'y a qu'à voir les vortex (ou continents) de déchets :

(photomontage Miriam Schwamm)