Mesure 31

Planter des arbres fruitier dans son jardin c'est bien évidemment avec l'espoir de pouvoir en récolter les fruits un jour. Mais si on se met d'accord avec son voisin pour le planter à proximité de la barrière commune, c'est en plus la possibilité, (outre le gain de place) de pouvoir partager ses fruits avec lui. Et comme lui aura pris soin de faire la même chose de son coté avec une arbre fruitier d'une autre variété, c'est la possibilité de pouvoir récolter ces fruits-là gratuitement. La législation français est tout le contraire : pas de plantation d'arbres à moins de 2 mètres de la limite, pas de possibilité pour le voisin de cueillir les fruits sur les branches qui surplombent son terrain, seuls les fruits tombés à terre il peut les ramasser. Mais si on s'accorde (par écrit) : à la place des "moins" on ne récolte que des "plus", d'autant qu'un arbre fruitier à l'age adulte et bien entretenu donne souvent beaucoup plus de fruits qu'une seule famille peut en consommer.

(voir le lien "Santropol, les fruits défendus" dans la colonne de droite et, sur l'arbre en général, le documentaire "Arbres, un voyage immobile", dans la colonne de droite également)

"Même si l'on m'apprenait que la fin du Monde est pour demain, aujourd'hui je planterai un pommier"

Martin Luther (1483 à 1546)

Mesure 30

Inscrire les enfants dans les écoles (primaire surtout, collège et lycée si possible) à proximité de la maison, c'est :

• la possibilité qu'ils pourront tôt ou tard y aller à pied, à vélo ;
• la certitude qu'ils se fassent des amis qui, eux aussi vivent dans le quartier et qu'ils peuvent donc rejoindre par leurs propres moyens ;
• l'éventualité qu'ils gagnent en autonomie et, en contrepartie s'habituent à participer aux taches quotidiennes (en achetant le pain par exemple en rentrant ou en sortant les poubelles).

En tout les cas une mesure simple qui permet d'éviter grandement de devoir servir de taxi tout le temps, onéreux en temps et en essence.

Mesure 29

Concernant les livres s'impose de mentionner l'initiative "Passe-Livres" qui permet à chacun d'avoir accès gratuitement à toutes sortes d’ouvrages :

"L'opération "Passe-Livre" permet de faire circuler gratuitement des ouvrages dans des endroits publics, afin de faciliter l’accès au livre et développer le goût de la lecture. Les emprunteurs, qui n’ont nul besoin de s’inscrire, s’engagent seulement à prendre puis à redéposer les livres dans différents « lieux-totems » répartis sur l’ensemble du territoire calédonien :

Des points-relais "Passe-Livre" sont installés aux quatre coins du Grand Nouméa : à la Maison du Livre de la Nouvelle-Calédonie (MLNC), au centre d'Art de la ville de Nouméa, à la Maison de la Famille/Caisse des écoles, au Rex, à Ducos Centre et au centre médico-social (le CMS dit "le dispensaire") de Païta ; mais aussi en Brousse à l'hôpital de Koumac (en partenariat avec l'association L'Hôpital du coeur), à l'office du tourisme de Bourail, au gîte le Nevaho, ainsi qu'aux dispensaires de Voh et de Kaala Gomen. Le Passe-Livre est enfin présent sous le Chapitô.

Un appel au don de livres (littérature) se poursuit tout au long de l’année dans ces lieux-totems pour alimenter le fonds du Passe-Livre."

(maisondulivre.nc)

Mesure 28

Même si on n'a qu'un petit bout de jardin, une terrasse ou un appartement, il y a la possibilité d'installer un composteur (ou un lombricomposteur) pour valoriser gratuitement ses déchets (épluchures de légumes, carton, mout de café, coquilles d’œuf etc.). On produit ainsi un terreau généreux qui peut être réutilisé, pour des pots, des semences etc.

(voir documentaire / tutoriel dans la colonne de droite, "films & documentaires": fabriquer un lombricomposteur)

(INSEE.fr / photomontage : Miriam Schwamm)

Mesure 27

A la place des cabas en plastique qu'on vend depuis un certain temps dans les supermarchés, composés en fait à plus de 90% de polyéthylène et d'additifs de fragmentation qui ne font que transformer les plastiques en confettis très polluants qui mettront des centaines d'années à se décomposer, préférer des sacs de courses en tissu (coton) qui sont lavables (au mieux à coudre soi-même dans des tissus solides recyclés : draps etc.) ou des paniers en osier.

D'ailleurs c'est bizarre, avant ils incluaient soi-disant le coût des pochons en plastique distribués gratuitement à la sortie des caisses dans leurs marges. Étonnamment quand il n'y avait plus de pochons gratuits mais des cabas en plastique à vendre, les prix n'ont point baissé...

(voir le patron pour coudre son sac de courses sous l'onglet "Trucs" dans la colonne à gauche)

Mesure 26

Économiser l'eau pour une facture moins lourde en évitant le gaspillage !

"Nous utilisons de plus en plus d’eau : nous sommes responsables de la diminution de la quantité de l’eau disponible pour chacun."

(livret Bourail au fil de l'eau du Conseil de l'eau de la Nera)

Premièrement en ne pas laissant un robinet, un tuyau couler inutilement...

Pour rappel, "les quantités d'eau utilisées pour :

• tirer la chasse d’eau : environ 10 litres d’eau à chaque fois
• prendre une douche de 5mn : environ 100 litre d’eau
• prendre un bain : 150 à 200 litres
• laver la vaisselle à la main : 10 à 12 litres
• laisser un robinet ouvert : 13 litres par minute
• se laver les dents : 5 litres
• laver la voiture : 200 à 300 litres
• arroser le jardin : 12 à 20 litres par m2."

(livret Bourail au fil de l'eau du Conseil de l'eau de la Nera)