Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/04/2014

Les produits / Les nettoyants ménagers

catégorie produits.jpgMesure 24

Sous-doser la plupart des produits nettoyants domestiques : lessive, nettoyant universel, nettoyant sols etc. Le liquide vaisselle aussi, en plus la plupart des flacons du commerce ont un "bouchon verseur" qui verse beaucoup trop. Surtout si on l'utilise sur l'éponge ou directement sur la vaisselle à laver, le mieux c'est de mettre 1/4 à 1/3 de produit avec 2/3 à 3/4 d'eau dans un vaporisateur (genre vaporisateur à lave-vitres, voir visuel ci-dessous). La bouteille de liquide vaisselle dure au moins 3 fois plus longtemps pour une même quantité de vaisselle.

Quelques conseils, écologiques et économiques (www. ecoconso.be) :

"Lors de l’entretien de la maison et des vêtements, tissus d’ameublement, revêtement de sols, ustensiles divers, etc., nous rencontrons principalement deux types de salissures. Organiques, elles proviennent de l’homme, des végétaux ou des animaux (graisse, sang, taches végétales, etc.) et sont enlevées par des produits alcalins, comme le savon ou les cristaux de soude. Non organiques, elles sont causées par les métaux (rouille par ex.) ou les minéraux (calcaire par ex.) et sont attaquées par les produits acides comme le vinaigre ou le jus de citron. Deux « types » de produits sont donc suffisants et il est superflu de recourir à plusieurs produits différents pour un même usage.

A bannir :

  • les produits toxiques, irritants, corrosifs et dangereux pour l’environnement, signalés par les pictogrammes de danger.
  • la javel, le Dettol et les désinfectants d’une manière générale. Inutiles en usage préventif, irritants, toxiques, ils rompent l’équilibre nécessaire à notre immunité entre « bonnes » et « mauvaises » bactéries et provoquent ce que l’on prétend éviter : les bactéries dangereuses recolonisent toujours plus vite et en plus grand nombre les espaces désinfectés.
  • les lingettes jetables. Elles grossissent considérablement les poubelles, sans compter qu’elles sont souvent imprégnées de produits contenant des composés toxiques. Leur bilan environnement, santé et coût est très lourd.

Penser à :

  • aérer et ventiler la maison minimum 10 minutes par jour pour faire baisser le taux de polluants à l’intérieur de l’habitat, réduire l’humidité, le risque de moisissures et de mauvaises odeurs qui poussent à l’usage de désodorisants et autres parfums d’ambiance, très toxiques.
  • entretenir régulièrement : l’artillerie lourde ne sera ainsi pas nécessaire.
  • choisir un produit adéquat au type de tache (par ex. alcalin pour les taches grasses, végétales, animales et acide pour le calcaire) et limiter le nombre de produits.
  • toujours lire les conseils de dosage et doser mon produit avec parcimonie, (en Nouvelle-Calédonie, on peut sous-doser tous les produits comme l'eau est douce) : trop de produit est inefficace, risque de détériorer les revêtements, entraîne des traces et coûte cher.
  • utiliser les lavettes et torchons en microfibre : très efficaces, ils permettent de doser plus faiblement les produits d’entretien, voire même de s’en passer. Résistants, ils peuvent subir jusqu’à 500 lavages. Pour prolonger leur vie : température de lavage modérée, pas d’adoucissant ni passage au sèche-linge.

Choisir :

  • des produits à impact réduit sur l’environnement : grands conditionnements, emballages réutilisables et recharges, déchets limités et recyclables, tensio-actifs d’origine végétale, pas de conservateurs, de colorants ou de parfums artificiels.
  • des produits labellisés : écolabel européen (peu strict et apposé sur des produits de grande distribution), Ecogarantie, Ecocert et Nature & Progrès (très stricts, certifiant l’origine bio des composants, apposés sur des produits distribués en magasin écologique).

Remplacer les produits du commerce par des alternatives écologiques simples, sans danger, efficaces et économiques :

  • le vinaigre d’alcool et le jus de citron détartrent, désodorisent, assainissent.
  • le bicarbonate de soude adoucit l’eau, assainit, désodorise et est également un abrasif doux.
  • les cristaux de soude adoucissent l’eau, nettoient et dégraissent aussi bien les surfaces que le linge.
  • le savon de Marseille et le savon noir interviennent dans l’entretien de la maison et du linge.

Utilisées seules ou en combinaison dans des recettes faciles et rapides, ces alternatives remplaceront avantageusement les produits commerciaux pour la lessive, l’entretien des sols et des surfaces, le récurant sanitaire, le nettoyant pour les toilettes, les assainisseurs divers, etc. Tout le nécessaire est réalisable !"

 

produits menagers, lutte contre la vie chère, dilution liquide vaisselle, eau de javel, nouvelle-calédonie

(photomontage: Miriam Schwamm)

 

30/03/2014

Les produits / Les marchés

catégorie produits.jpgMesure 17

Contrairement à une idée reçue, les supermarchés ne sont pas forcément moins chères que les marchés.

Par ailleurs, faire ses courses de fruits, de légumes, de viande, de poisson, de confitures, de condiments, de miel etc. sur les marchés, chez les bouchers, chez le primeur etc. offre :

 

  • une fraicheur supérieure, donc la possibilité de mieux gérer son garde-manger ;
  • une meilleurs traçabilité (on s'adresse le plus souvent au producteur, sinon à un revendeur qui connait bien le producteur dont il est client), donc la possibilité aussi d'une critique, d'une contestation du rapport qualité-prix ;
  • la possibilité de soutenir, par son achat, une micro-entreprise, une entreprise familiale, sinon une entreprise "à taille humaine" ;
  • la seule façon pour l'instant et en l'absence de plus de concurrence dans la grande et moyenne distribution, de soutenir la pluralité de la redistribution de la richesse dans le tissus économique local (pour rappel "deux grands groupes de distribution cumulent ensemble près de 85 % des parts de marché dans le secteur du Grand Nouméa", d'après le rapport de l'autorité de la concurrence relatif aux mécanismes d'importation et de distribution des produits de grande consommation en Nouvelle−Calédonie du 21 septembre 2012. Voir aussi le fichier à télécharger dans la colonne de droite : "Indice Big Mac...") ;
  • la possibilité, en entretenant des relations avec son marchand, son boucher etc. de pouvoir parfois demander des ristournes et d'autres faveurs (le os pour le chien chez le boucher par exemple);
  • de devoir apprendre à comparer le prix et la qualité d'un produit (au supermarché, il y a par exemple souvent qu'une variété de tomates à un prix X, au marché, on est obligé de comparer les offres de tomates des divers stands présents) ;
  • etc.

Sur le marché, privilégier les stands de producteurs au détriment des stands de revendeurs, on peut demander au vendeur s'il est lui même producteur, sinon globalement les stands avec une diversité moindre (et sans produits d'importation comme la pomme etc.), voir un ou deux produits seulement sont plus probablement des producteurs. On peut aussi faire ses courses aux stands "à la sauvette" en bord de route, ils n'ont peut-être pas d'autorisation pour vendre ainsi, mais il n'est aucunement interdit, ni punissable d'y faire ses courses.

 

marché, supermarché, lutte contre la vie chère, concurrence, grande distribution, production locale, nouvelle-calédonie

(photomontage : Miriam Schwamm)

 

29/03/2014

Les produits / Le jus d'orange

catégorie produits.jpg

Mesure 15

Le jus d'orange (et boissons semblables), c'est avant tout une grande histoire de marketing, mais aucunement un élément indispensable "pour bien démarrer une journée" (qu'il s'agisse d'adultes ou d'enfants) ! Un verre de jus d'orange à base de jus concentrée peut contenir autant de sucre ("sucres" ou "glucides" sur l'étiquette) qu'un verre de Soda. Les boissons à base de jus de fruits (comme certaines marques fabriquées localement que les gens achètent beaucoup) ne contiennent que 10% environ de jus de fruits, c'est avant tout de l'eau sucrée aromatisé. En plus ces produits-là sont vendus au supermarché dans le même rayon que les pur jus de fruits. Pour la vitamine C qu'ils contiennent (naturellement ou ajouté) et qui est souvent un argument de vente majeure, le jus d'orange n'est pas leur meilleure source : une même quantité de brocolis, poivrons, persil, kiwi par exemple en contient bien plus. Par ailleurs, la vitamine C est une vitamine peu stable, dans une bouteille scellée, elle se dégrade au delà de deux mois de conservation, plus encore si la bouteille est en plastique. Une fois la bouteille ouverte, la dégradation s’accélère...Le meilleur moyen de consommer de la vitamine C est de manger des fruits et légumes les plus frais possible, goyaves, carambole, corossol, pomme cythère, pomme kanak, pomme liane, ananas etc. mais bien sûr aussi les oranges, mandarines, pamplemousses et citrons locales.

Globalement tous les fruits et légumes de saison et produits localement ont une teneur en vitamine C plus élevée, pour ne citer que celle-ci, aussi parce que le stockage est moins longue que pour les fruits et légumes importés.

Acheter les fruits et légumes locaux, même s'ils ne sont pas toujours à des prix très bas n'est pas seulement bénéfique pour le secteur agricole d'ici et sa capacité à nourrir la population, mais puisqu'on peut se passer ainsi complètement de jus de fruits et boissons à base de jus de fruits importés, bénéfique pour le porte-feuille.

(voir à ce sujet le documentaire sur le jus d'orange disponible dans la colonne de droite)

24/03/2014

Les produits / Le poulet congelé

cat&likproduits.jpgMesure 5

Éviter au maximum la consommation de poulet congelé importé (surtout des États-Unis, du Brésil, mais aussi de France et d'ailleurs) ainsi que ses divers conditionnements et dérivés (ailes, saucisses de poulet, nuggets, cuisses etc.).

Oui, c'est un produit pas cher, mais "après analyse d'une centaine d'échantillons de poulet et de dinde achetés en grande surface, sur les marchés ou en boucherie, l'UFC-Que choisir alerte sur la présence de bactéries résistantes à un ou plusieurs antibiotiques. Le test de l'association de consommateurs, publié lundi 10 mars, démontre que 26 échantillons sont contaminés et parmi eux, 61 % sont porteurs de bactéries résistantes à une ou plusieurs familles d'antibiotiques.

Pire : quelque 23 % peuvent survivre à des antibiotiques critiques, « c'est-à-dire les plus cruciaux utilisés en médecine humaine en dernier recours pour des pathologies graves ». Des résultats inquiétants qui conduisent l'association à enjoindre à la France de « renforcer » la réglementation sur ce sujet de santé publique.

L'UFC souligne que les volailles d'entrée de gamme (les moins chères) « semblent plus impactées par l'antibiorésistance que les volailles biologiques », ce qui est logique puisque l'élevage bio encadre et limite strictement le recours aux antibiotiques."

(UFC-Que choisir et Le Monde.fr du 10.3.2014)

Aux États-Unis, 70 % des antibiotiques vendus le sont pour l'élevage industriel, en France ce sont 50 % !

Tout ceci sans détailler plus encore...

  • Les conditions d'élevage
  • Les autres médicaments administrés en permanence (hormones, anti-inflammatoires etc.)
  • Le contenu de leur nourriture (farines, OGM etc.)
  • L'éventuelle décontamination des carcasses à l'eau de Javel
  • Le bilan carbone d'un tel produit (élevage demandant beaucoup d'énergie, voyage en conteneur réfrigéré etc.)
  • Les éventuelles lacunes dans le maintien de la chaîne du froid une fois arrivé ici

Éviter au maximum, éliminer entièrement si possible de sa nourriture !

(voir aussi l'extrait de film dans la colonne de droite: "Le marché de la faim 1")

poulets congelés, importation, élevage industriel de poulets de chair, antibiotiques, lutte contre la vie chère, nouvelle-calédonie

(acrylique sur toile, Miriam Schwamm, 2000 & photo d'un élevage industriel)

19/03/2014

Les produits / Le sucre

cat&likproduits.jpgMesure 1

Réduire petit à petit la consommation de sucre. Le sucre blanc raffiné est un aliment quasi superflu pour l'organisme. De plus, il est nocif à forte dose pour le corps (obésité, diabète etc.) et crée avec l'habitude une dépendance réelle (hypoglycémie).

La méthode

Là encore, le pire sont les aliments préparés (gâteaux, céréales fantaisie, plats préparés et les soi-disant "boissons hygiéniques" (sodas, colas, sirops etc.), moins on en achète, mieux c'est.

Vérifier sur les produits qu'on achète, la liste des ingrédients :

"Selon la législation en vigueur, il est obligatoire d’indiquer sur l’étiquetage tous les ingrédients entrant dans la fabrication des denrées alimentaires, y compris l’eau et les additifs, par ordre décroissant de leur importance pondérale." (european food information council)

Si le sucre figure dans les 5 premiers, il faut mieux ne pas l'acheter.

Prendre le sucre et les aliments sucrés artificiellement comme un petit plus avec lequel on ponctue avec parcimonie une alimentation qui en est par ailleurs dépourvu sauf pour les sucres naturelles (miel, fruits, légumes, farine etc.).

Cela vaut encore plus pour les enfants, car l’attrait pour le sucré et le rejet des saveurs amère et acide s’accentue durant l’enfance et s’atténue à l’âge adulte. Moins ils sont habitués à manger des aliments sucrés en permanence, mieux c'est.

(Voir le documentaire "cash investigation sur le lobby du sucre" disponible dans la colonne à droite)

sucre,lutte contre la vie chère,nouvelle-calédonie,obésité,diabète,sodas

(création image: Miriam Schwamm)