06/04/2014
Les objets / Les cabas de courses
Mesure 27
A la place des cabas en plastique qu'on vend depuis un certain temps dans les supermarchés, composés en fait à plus de 90% de polyéthylène et d'additifs de fragmentation qui ne font que transformer les plastiques en confettis très polluants qui mettront des centaines d'années à se décomposer, préférer des sacs de courses en tissu (coton) qui sont lavables (au mieux à coudre soi-même dans des tissus solides recyclés : draps etc.) ou des paniers en osier.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/sa...
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/sa...e, préférer des sacs de courses en tissu (coton) qui sont lavables (au mieux à coudre soi-même) ou des paniers en osier.
D'ailleurs c'est bizarre, avant ils incluaient soi-disant le coût des pochons en plastique distribués gratuitement à la sortie des caisses dans leurs marges. Étonnamment quand il n'y avait plus de pochons gratuits mais des cabas en plastique à vendre, les prix n'ont point baissé...
(voir le patron pour coudre son sac de courses sous l'onglet "Trucs" dans la colonne à gauche)
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05/04/2014
L'eau / Economiser à la maison
Mesure 26
Économiser l'eau pour une facture moins lourde en évitant le gaspillage !
"Nous utilisons de plus en plus d’eau : nous sommes responsables de la diminution de la quantité de l’eau disponible pour chacun."
(livret Bourail au fil de l'eau du Conseil de l'eau de la Nera)
Premièrement en ne pas laissant un robinet, un tuyau couler inutilement...
Pour rappel, "les quantités d'eau utilisées pour :
- tirer la chasse d’eau : environ 10 litres d’eau à chaque fois
- prendre une douche de 5mn : environ 100 litre d’eau
- prendre un bain : 150 à 200 litres
- laver la vaisselle à la main : 10 à 12 litres
- laisser un robinet ouvert : 13 litres par minute
- se laver les dents : 5 litres
- laver la voiture : 200 à 300 litres
- arroser le jardin : 12 à 20 litres par m2."
(livret Bourail au fil de l'eau du Conseil de l'eau de la Nera)
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Hors catégorie / Les fêtes
Mesure 25
Cultiver l'insoumission aux convenances commerciales en vigueur pour toutes les fêtes (Paques, Noël, St. Valentin, Fête des mères, Halloween etc.) c'est cultiver la liberté tout en faisant des économies financières. Les possibilités de célébrer ces fêtes autrement, si on le souhaite sont nombreuses :
- Créer un bon pour une pipe ou un cunnilingus "spécial St. Valentin" (les deux visuels libres de droits sont à télécharger pour impression dans la colonne de droite "Bons St Valentin") et le mettre en oeuvre ;
- Prévoir un plat un peu plus simple mais bien cuisiné à Noël et profiter si on veut des promotions sur les produits "de fête" périssables dans les supermarchés à partir de début - mi janvier ;
- A Paques, peindre des œufs durs en famille et les manger accompagné de salades etc. autour d'un déjeuner sur l'herbe ;
- Surprendre sa mère ou grand-mère toute l'année durant avec une invitation pour voir un festival, une pièce de théâtre, une lecture, un concert (quelques uns de ces événements sont gratuits), lui cuisiner et livrer un bon plat, l'aider dans les taches devenues difficiles etc. etc., elle se passera sans souci du bouquet de fleurs ou du parfum offert chaque année à le même date ;
- Pour Halloween, réaliser un Jack-o'-lantern et l'utiliser le lendemain pour une tarte à la citrouille ou une soupe à la citrouille.
On est parfaitement libre de faire l'amour, de faire honneur à ses croyances, de faire plaisir à sa mère, d'organiser des repas de famille et en tête-à-tête, des fêtes familiales et des bals costumés (avec thème ou non) toute l'année et au moins, concernant ces dernières, les invités devront se débrouiller pour chercher d'autres idées de déguisements (voir les créer eux-mêmes) que les sempiternels sorcières et squelettes...
(création : Miriam Schwamm / libres de droits à téléchrager au format A4 dans la colonne de droite)
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04/04/2014
Les produits / Les nettoyants ménagers
Mesure 24
Sous-doser la plupart des produits nettoyants domestiques : lessive, nettoyant universel, nettoyant sols etc. Le liquide vaisselle aussi, en plus la plupart des flacons du commerce ont un "bouchon verseur" qui verse beaucoup trop. Surtout si on l'utilise sur l'éponge ou directement sur la vaisselle à laver, le mieux c'est de mettre 1/4 à 1/3 de produit avec 2/3 à 3/4 d'eau dans un vaporisateur (genre vaporisateur à lave-vitres, voir visuel ci-dessous). La bouteille de liquide vaisselle dure au moins 3 fois plus longtemps pour une même quantité de vaisselle.
Quelques conseils, écologiques et économiques (www. ecoconso.be) :
"Lors de l’entretien de la maison et des vêtements, tissus d’ameublement, revêtement de sols, ustensiles divers, etc., nous rencontrons principalement deux types de salissures. Organiques, elles proviennent de l’homme, des végétaux ou des animaux (graisse, sang, taches végétales, etc.) et sont enlevées par des produits alcalins, comme le savon ou les cristaux de soude. Non organiques, elles sont causées par les métaux (rouille par ex.) ou les minéraux (calcaire par ex.) et sont attaquées par les produits acides comme le vinaigre ou le jus de citron. Deux « types » de produits sont donc suffisants et il est superflu de recourir à plusieurs produits différents pour un même usage.
A bannir :
- les produits toxiques, irritants, corrosifs et dangereux pour l’environnement, signalés par les pictogrammes de danger.
- la javel, le Dettol et les désinfectants d’une manière générale. Inutiles en usage préventif, irritants, toxiques, ils rompent l’équilibre nécessaire à notre immunité entre « bonnes » et « mauvaises » bactéries et provoquent ce que l’on prétend éviter : les bactéries dangereuses recolonisent toujours plus vite et en plus grand nombre les espaces désinfectés.
- les lingettes jetables. Elles grossissent considérablement les poubelles, sans compter qu’elles sont souvent imprégnées de produits contenant des composés toxiques. Leur bilan environnement, santé et coût est très lourd.
Penser à :
- aérer et ventiler la maison minimum 10 minutes par jour pour faire baisser le taux de polluants à l’intérieur de l’habitat, réduire l’humidité, le risque de moisissures et de mauvaises odeurs qui poussent à l’usage de désodorisants et autres parfums d’ambiance, très toxiques.
- entretenir régulièrement : l’artillerie lourde ne sera ainsi pas nécessaire.
- choisir un produit adéquat au type de tache (par ex. alcalin pour les taches grasses, végétales, animales et acide pour le calcaire) et limiter le nombre de produits.
- toujours lire les conseils de dosage et doser mon produit avec parcimonie, (en Nouvelle-Calédonie, on peut sous-doser tous les produits comme l'eau est douce) : trop de produit est inefficace, risque de détériorer les revêtements, entraîne des traces et coûte cher.
- utiliser les lavettes et torchons en microfibre : très efficaces, ils permettent de doser plus faiblement les produits d’entretien, voire même de s’en passer. Résistants, ils peuvent subir jusqu’à 500 lavages. Pour prolonger leur vie : température de lavage modérée, pas d’adoucissant ni passage au sèche-linge.
Choisir :
- des produits à impact réduit sur l’environnement : grands conditionnements, emballages réutilisables et recharges, déchets limités et recyclables, tensio-actifs d’origine végétale, pas de conservateurs, de colorants ou de parfums artificiels.
- des produits labellisés : écolabel européen (peu strict et apposé sur des produits de grande distribution), Ecogarantie, Ecocert et Nature & Progrès (très stricts, certifiant l’origine bio des composants, apposés sur des produits distribués en magasin écologique).
Remplacer les produits du commerce par des alternatives écologiques simples, sans danger, efficaces et économiques :
- le vinaigre d’alcool et le jus de citron détartrent, désodorisent, assainissent.
- le bicarbonate de soude adoucit l’eau, assainit, désodorise et est également un abrasif doux.
- les cristaux de soude adoucissent l’eau, nettoient et dégraissent aussi bien les surfaces que le linge.
- le savon de Marseille et le savon noir interviennent dans l’entretien de la maison et du linge.
Utilisées seules ou en combinaison dans des recettes faciles et rapides, ces alternatives remplaceront avantageusement les produits commerciaux pour la lessive, l’entretien des sols et des surfaces, le récurant sanitaire, le nettoyant pour les toilettes, les assainisseurs divers, etc. Tout le nécessaire est réalisable !"
(photomontage: Miriam Schwamm)
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01/04/2014
En ville / Le tri sélectif
Mesure 23
Participer au tri sélectif ne coûte rien au particulier...
A part un petit effort pour son organisation et la prise de quelques nouvelles habitudes !
En contrepartie, le tri sélectif enrichit l'ensemble de la planète :
Mettre en place des filières de tri sélectif coûte cher à la collectivité (multiplication des contenants, du ramassage, du stockage, mise en place des filières d'exportation des déchets etc. etc.). Il n'y a qu'en participant massivement que les collectivités sont obligés de maintenir ce service, d'améliorer les filières à l'exportation des déchets triés (métaux, cuivre, piles, aluminium etc.), d'améliorer les procédés de recyclage et de transformation des déchets, de mettre en place ces filières localement (donc en créant des emplois), et de ne pas ré-mélanger tout, comme on l'entend parfois.
Trier, recycler, transformer et stocker d'une manière adapté (voire dans l'avenir tout simplement ne plus produire un certain nombre d'objets) coûte surtout moins cher à la planète, il n'y a qu'à voir les vortex (ou continents) de déchets :
(photomontage Miriam Schwamm)
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31/03/2014
Les animaux / Impact environnemental
Mesure 22
Pour la production locale de viande et de poisson, privilégier...
Les poissons du lagon
(provenant de la pêche artisanale et côtière).
Les volailles, lapins, cailles etc.
(provenant des élevages artisanaux en plein air et au grain)
Les deux bénéficient d'une empreinte écologique moins importante et en général moins cher au prix du kilo.
Pour le bœuf, les produits provenant des élevages extensifs (bœuf en Nouvelle-Calédonie, mouton en Nouvelle-Zélande) en excluant les produits bovins (viande haché congelé sous ses divers formes, viande congelé etc.) en provenance d'élevages industriels en Europe et aux États-Unis.
Quelques chiffres...
La pêche artisanale dans le monde :
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La pêche artisanale emploie 12 millions de personnes dans le monde, la pêche industrielle un demi-million. (Source : Jacquet & Pauly, 2008).
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La pêche artisanale produit autant de captures pour la consommation humaine que la pêche industrielle en utilisant un huitième du carburant brûlé par la grande pêche.
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La petite pêche utilise des méthodes de pêche sélectives et rejette très peu de poissons. La majorité des captures est utilisée pour la consommation humaine.
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Les pêches industrielles rejettent entre 8 et 20 millions de tonnes de poissons par an.
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En outre, les flottes industrielles capturent 35 millions de tonnes de poissons qui sont transformées en farines animales pour les élevages de volailles, de porcs et de poissons.
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Au niveau mondial, un pêcheur industriel reçoit en moyenne 187 fois plus de subventions au gasoil par an qu’un pêcheur artisan bien que ceux-ci pêchent quatre fois plus de poissons par litre de fioul utilisé.
(bloomassociation.org)
Empreintes écologiques* de différentes productions alimentaires (en m²/kg) :
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*L'empreinte écologique est un indicateur et un mode d'évaluation environnementale qui comptabilise la pression exercée par les hommes envers les ressources naturelles et les «services écologiques » fournis par la nature.
(wikipédia)
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