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21/05/2014

Au supermarché / Les étiquettes "promo"

catégorie supermarché.jpgMesure 72

Faire une lecture détaillée de ce qui est affichée dans la barre à glissière sous les étagères avec les produits peut être bénéfique pour le porte-monnaie : Les grandes étiquettes "promo" avec leur prix (d'ailleurs en général on n'y trouve plus le prix ramené au kilo ou au litre) sont souvent superposés aux étiquettes "normales" : Quand on l'enlève, on s'aperçoit parfois que l'ancien prix est absolument identique. (C'est mieux de remettre ensuite l'étiquette "promo" en place quand même).

Quand on vérifié ce produit en promotion au premier coup d’œil, mais point après vérification, on s'aperçoit le plus souvent que c'est un produit avec une date (DLC ou DLUO) assez rapproché... un hasard ?

Je ne saurais le dire, en tout cas, tant que les grandes surfaces ne consentent pas à faire à coup sur des vraies promotions sur des produits se rapprochant de la date... il ne faut mieux pas l'acheter, pour ne pas entretenir ces procédés commerciaux...

A contrario et quand un supermarché fait des vraies rabais de prix sur des produits "limites", il n'y a aucun mal à en profiter et gérer leur consommation dans un délai approprié ensuite.

 

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(Thierry Mangin, artiste plasticien, "Good morning NCK !!! La chose s'engage !", photographie de l'album sur sa page facebook)

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Les produits / Protéines végétales

catégorie produits.jpgMesure 71

Sans opter obligatoirement pour le végétarisme ou végétalisme, il est intéressant de privilégier une alimentation avec une grande part de protéines végétales au lieu des protéines animales. A la fois du point de vue de la santé et du coût des aliments qu'on achète pour se nourrir (1kg de lentilles ou de pois cassés seront toujours moins cher qu'un kilo de viande de bœuf), à la fois du point de vue du coût de la production de viande sur la planète en entier...

Il n'est aucunement dangereux pour la santé humaine de ce faire :

"Les protéines végétales peuvent à elles seules répondre aux besoins nutritionnels si une alimentation végétale variée est consommée et que les besoins en énergie sont satisfaits. Les recherches indiquent qu'un assortiment d'aliments végétaux mangés au cours d'une journée peut apporter tous les acides aminés essentiels et assurer une absorption et une utilisation appropriées de l'azote chez des adultes en bonne santé ; par conséquent, il n'est nullement besoin de consommer des protéines complémentaires dans un même repas."

(« Position of the American Dietetic Association and Dietitians of Canada », dans Journal of the American Dietetic Association, juin 2003)

On trouve les protéines végétales principalement dans :

  • Les légumineuses: (lentilles, haricots blancs et verts, pois chiches, fèves, pois cassés, soja…),
  • Les céréales (maïs, millet, orge, seigle, sarrasin, quinoa, riz, épeautre…),
  • Les graines oléagineuses ( arachide, citrouille, lin, courges…),
  • Les fruits oléagineux ( amandes, noix, cacahuètes, noisettes, pignons de pin, pistaches…).

 

La production de viande coûte cher à la terre :

"En moyenne, 10kg de protéines végétales sont utilisées pour produire 1kg de protéines animales. En effet, pour obtenir de la viande, il faut d'abord nourrir un animal : par exemple, il faut 13kg de céréales et 30kg de foin pour produire 1kg de viande de bœuf. En conséquence, la production d'aliments d'origine animale nécessite en moyenne beaucoup plus de ressources que la production d'aliments végétaux. Ce gaspillage de ressources est lourd de conséquences pour la planète et contribue à renforcer l'insécurité alimentaire mondiale.
Comme le soulignait le World Watch Institute dans son rapport de 20043, l'appétit des humains pour la chair animale menace à présent l'avenir de l'espèce humaine du fait des multiples dommages à l'environnement dont il est responsable : déforestation, érosion, épuisement des ressources d'eau douce, pollution de l'air et de l'eau, réchauffement climatique, réduction de la biodiversité, injustices sociales, développement de maladies. Malgré cela, la quantité de viande consommée par habitant a plus que doublé ces cinquante dernières années, alors même que la population mondiale s'est fortement accrue. De fait, la demande mondiale de viande a quintuplé, et cette tendance à la hausse devrait se poursuivre dans les prochaines années, exacerbant la pression exercée sur la disponibilité des aliments pour une part grandissante de l'humanité, mais aussi sur la disponibilité des terres, de l'eau, des énergies fossiles, tout en accentuant le problème du réchauffement climatique, de la pollution et des déchets."

(www.alimentation-responsable.com)

 

Revenir à une gestion des préparations de repas comme le faisaient les grand-mères, avec beaucoup de légumes et légumes secs, un peu de poisson, d’œufs, de laitages et de temps à autres seulement de la viande rouge... s'inspirer du savoir-faire en matière d'alimentation des pays asiatiques, de l'Inde aussi, permet de cuisiner d'une manière savoureuse et avec un équilibre privilégiant grandement les produits végétaux.

10/05/2014

En ville / Dépôt d'objets

catégorie ville.jpgMesure 70

Déposer les petits meubles et autres petits équipements domestiques qui peuvent encore servir, les tiges bouturables des plantes ornementales, les sacs de tonte, les buchettes de la taille d'un arbre bien présentés et non pas en vrac juste à coté des tas de déchets verts ou encombrants :

Ainsi d'autres gens, qui installent un jardin, qui font des barbecues ou qui doivent s'équiper à la maison, pourraient les repérer et prendre facilement et auront la joie d'un objet ou d'une plante offert et peut-être plus envie de repartager à leur tour quelque-chose avec des inconnus par la suite.

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En voiture / Regrouper les trajets

catégorie voiture.jpgMesure 69

Profiter de tous ses trajets en voiture pour regrouper par secteurs géographiques et quartiers de la ville les divers taches du quotidien. Par exemple, le trajet pour faire ses courses au supermarché sert également à déposer les canettes vides et cartons dans les conteneurs de tri sélectif, à déposer ses piles usagées dans les conteneurs de collecte, à la poste et à la banque, pour s'arrêter en vitesse chez les artisans bouchers et boulangers à proximité et sur les petits marchés de quartier, les marchés municipaux voire chez les vendeurs à la sauvette (même s'ils n'ont pas toujours un agrément, au moins on est sûre qu'il n'y a pas d'intermédiaire).

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09/05/2014

Les plantes / La citrouille

catégorie plantes.jpgMesure 68

La citrouille est une plante très facile à cultiver quand elle n'apparaît pas spontanément dans le jardin, au bord du composteur ou dans une plate-bande. C'est une plante qui se balade et s'étend avec audace par dessus des grillages, en travers des pelouses, elle part chez le voisin sans se soucier des limites de propriétés (en ce cas, la citrouille qui mûrira chez lui, lui appartiendra). Quand on a de la place dans le jardin, le mieux est de prendre systématiquement toutes les graines d'un citrouille qu'on va cuisiner et de les semer simplement (2 cm env. sous la surface de la terre) par ci par là. Un plant de citrouille qui se porte bien offre beaucoup :

  • Les coeurs de citrouille qui sont les extrémités des nouvelles pousses, à blanchir et faire sauter par exemple (voir fiches des plantes de la CPS dans les liens "sites internet" de la colonne de droite) ;
  • Les fleurs de citrouille, qu'on peut faire frire pour l’apéritif dans une pâte à beignets à la bière ou au vin blanc ;
  • Les fruits immatures qui peuvent remplacer la courgette au besoin dans des plats ;
  • Les fruits matures, qui font de sublimes soupes, gratins, soufflés, risottos, carrys végétariens, poés, gâteaux, confitures ;
  • Les graines qu'on peut faire griller pour l'apéritif et dont on ré-sème une partie.

La citrouille est une plante qui aime la musique de Mozart mais point le Heavy Metal ! Un biologiste a fait une fois un test : avec une même exposition au soleil, la plante poussait en se rapprochant de la source du son de la première et en s'éloignant de la deuxième.

La citrouille fournit par ailleurs de superbes maisons avec garde manger aux petites souris des prés...

 

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(planche botanique ancienne)

 

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Les plantes / La cueillette

catégorie plantes.jpgMesure 67

Une méthode à ne pas négliger pour garnir sa table de fruits et légumes de saison, c'est la cueillette.

Dans la mesure ou ces plantes soient disponibles dans l'espace publique et non pas dans un jardin privé, sinon c'est du vol !

Les plantes, on peut en trouver dans la brousse, en bord de mer, aux bords de chemins et rues pas trop fréquentés : attention aux plantes en bordure des grandes routes, il y a risque de pollution ! Attention également aux plantes qui trempent dans des égouts avec des eaux stagnantes et glauques, il y a un risque de maladie !

On y trouve pour exemple :

  • Les faux poivriers (pour leurs baies roses, voir mesure 60), dans la brousse, en bordure des chemins ;
  • Les papayers (pour leurs fruits verts, jaunes et oranges, pour leurs feuilles et pour leurs graines, voir mesure 54), en bordure des chemins ;
  • Les plantes de citrouille (pour leurs "cœurs", c'est à dire les nouvelles pousses, pour leurs fruits et pour leurs graines, excellent grillés et salés en apéritif, voir le lien "fiches des plantes de la CPS" dans "sites internet" dans la colonne de droite et la mesure 68), en bordure des chemins, aux bords des creeks ;
  • Les tétragones (pour leurs feuilles, excellent épinard), en bordure des chemins, au bord de mer, aux bords des creeks ;
  • Les pourpiers de bord de mer (pour leurs feuilles, excellent, blanchi et sué pour accompagner les poissons) ;
  • Le basilic sauvage, le thym martiniquais pour leurs feuilles aromatiques, le piment oiseau pour ses fruits, les feuilles de niaouli, excellent pour le court bouillon des crevettes (5 feuilles pour un kilo env.), dans les brousses, dans les forêts sèches et en bordure des chemins ;
  • Les ambrévades (pour leurs haricots très nourrissants, voir le lien "fiches des plantes de la CPS" dans "sites internet" dans la colonne de droite), en bordure des chemins ;
  • Les goyaviers (pour pour leurs fruits et leurs feuilles, voir le lien "fiches des plantes de la CPS" dans "sites internet" dans la colonne de droite), dans les brousses, en bordure des chemins ;
  • Les champignons sauvages comestibles, sur lesquelles il n'existe toujours guère d'informations malheureusement à part un poster paru aux édition Cahterine Ledru il y a une dizaine d'années, et un livre de cuisine "la cuisine en claquettes", dans lequel il est question de champignons poussant sur les troncs de bancouliers morts), dans les prés, en forêt, dans les brousses ;
  • etc, cette liste n'est pas exhaustive.

Dans les fiches des plantes de la CPS dans les liens vers des sites internet dans la colonne de droite, il y a un certain nombre d'autres plantes à feuilles comestibles, on trouve des informations sur les plantes comestibles et sauvages dans les ouvrages de Bernard Suprin aussi.

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