27/05/2014
Au supermarché / Les produits importés
Mesure 76
Ce n'est pas une mesure qui favorise la production locale précisément, mais il est un fait que les pâtes notamment sont souvent bien meilleures quand elles sont produites en Italie, mais cette mesure vaut aussi pour les autres produits importés de longue conservation, les lentilles vertes, le riz complet, les farines complètes etc.
Tout d'abord, vérifier l'état général de l'emballage pour s'assurer que le produit vient d'arriver dans le pays depuis peu et qu'il n'est pas infesté par des insectes :
- absence d'une couche de poussière, car cela veut dire qu'il est stocké depuis longtemps dans les réserves ;
- absence de petits trous dans l'emballage, car cela veut dire qu'il a été attaqué par de charançons ;
- absence de toiles-filaments blanchâtres, car cela veut dire que des insectes ont établi leur logis dans le produit (farine notamment) ;
- absence de poudres et de crottes, quand l'emballage a une partie transparente, secouer l'emballage avec cette partie-là vers le bas ;
- une date DLUO la plus longue possible, ne pas hésiter de fouiller dans les étagères les produits placés au fond, souvent ils rangent les produits les plus anciens à l'avant pour qu'ils partent en premier.
Quand tous les tests se sont avérés positifs, ne pas hésiter à faire du stock, utiliser des grandes boites en tôle (genre pour le panettone) au mieux ou en plastique s'il faut pour éviter toute contamination par les souris et les charançons à la maison, mais ainsi on a des produits de qualité qui ne sont souvent pas plus chères avec une qualité supérieure.
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21/05/2014
Au supermarché / Les étiquettes "promo"
Mesure 72
Faire une lecture détaillée de ce qui est affichée dans la barre à glissière sous les étagères avec les produits peut être bénéfique pour le porte-monnaie : Les grandes étiquettes "promo" avec leur prix (d'ailleurs en général on n'y trouve plus le prix ramené au kilo ou au litre) sont souvent superposés aux étiquettes "normales" : Quand on l'enlève, on s'aperçoit parfois que l'ancien prix est absolument identique. (C'est mieux de remettre ensuite l'étiquette "promo" en place quand même).
Quand on vérifié ce produit en promotion au premier coup d’œil, mais point après vérification, on s'aperçoit le plus souvent que c'est un produit avec une date (DLC ou DLUO) assez rapproché... un hasard ?
Je ne saurais le dire, en tout cas, tant que les grandes surfaces ne consentent pas à faire à coup sur des vraies promotions sur des produits se rapprochant de la date... il ne faut mieux pas l'acheter, pour ne pas entretenir ces procédés commerciaux...
A contrario et quand un supermarché fait des vraies rabais de prix sur des produits "limites", il n'y a aucun mal à en profiter et gérer leur consommation dans un délai approprié ensuite.
(Thierry Mangin, artiste plasticien, "Good morning NCK !!! La chose s'engage !", photographie de l'album sur sa page facebook)
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14/04/2014
Au supermarché / Les marges
Mesure 53
Maintenant parfois les marges et prix d'achats sont marqués au rayon fruit et légumes des supermarchés.
"Prix d'achat producteur", puis "prix d'achat grossiste" et "prix de vente" pour chaque fruit et légume...
Le problème est que pour la plupart des supermarchés, les grossistes sont en vérité des centrales d'achat qui appartiennent à la même société :
Centrale d'achat = Organisme effectuant directement auprès des producteurs les achats de ses adhérents qui sont ordinairement des détaillants de grande dimension (grands magasins, magasins populaires, grandes surfaces, MAS). La centrale a le statut de commissionnaire et prend la place des grossistes, achetant en plus grandes quantités que ne pourraient le faire les détaillants isolément, elle obtient des conditions avantageuses de prix, de crédit. Elle fournit, d’autre part, des services techniques à ses adhérents : aide à la gestion, à la publicité etc.
Autre problème avec cet affichage, ce sont les remises de fin d'année (classés dans ce qu'on appelle les "marges arrières") :
Remises de fin d’année (RFA) = Des remises quantitatives (autour de 10% env.), à savoir accordées par le fournisseur en proportion d’un certain volume de commandes effectives. Lorsqu’un groupement de commerçants effectue les commandes pour le compte de ces derniers, il leur rétrocède ces remises au prorata des commandes passées, généralement en fin d’année civile. Ces remises sont des remises conditionnelles dans la mesure où leur bénéfice n’est pas acquis au moment de la vente mais après la réalisation d’un certain seuil de chiffre d’affaires en fin d’année. Elles n’ont donc pas à figurer sur la facture du fournisseur au moment de la vente mais donneront lieu à un avoir lors de la réalisation de la condition.
Est-ce que des dispositions concernant les marges qu'effectuent les centrales d'achat se trouvant parfois entre le producteur et la grande surface ont été prises en compte lors de l'élaboration des mesures de lutte contra la vie chère en Nouvelle-Calédonie ? Est-ce qu'une règlementation concernant les remises de fin d'année à été discutée ou votée (d'autant que celle-ci ne concerne que les producteurs locaux, donc ceux qui enrichissent la vie agricole du pays) ?
Aucune idée, mais si on imagine que non, on pourrait lire ces listes disponibles dans les rayons autrement...
Au lieu de :
Prix d'achat producteur XXX Fcfp → Prix d'achat grossiste YYY Fcfp → Prix de vente ZZZ Fcfp :
Marge totale = ZZZ Fcfp - YYY Fcfp
En vérité :
Prix d'achat produteur XXX Fcfp - 10 % → Prix de vente ZZZ Fcfp :
Marge totale = ZZZ Fcfp - (XXX Fcfp - 10%)
Et là, ce n'est plus du tout la même chose ...
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08/04/2014
Au supermarché / La réemballe
Mesure 38
Il faut mieux faire attention à la remballe au supermarché ! Quand on a accès aux fromages à la coupe au rayon, on peut le vérifier parfois : La meule de fromage importé a une date (DLUO), souvent sur le dessous de la meule (il faut donc la retourner) mais les parts du même arrivage vendues emballées et étiquetées posées dessus en ont une autre. Tout simplement parce que leur étiquette est édité avec une date "d'emballage" et donc avec une date "DLUO" qui se situe forcément quelques jours plus tard. Le problème n'est pas tant que le fromage ait dépassé la date (DLUO) (voir mesure 16), mais que le supermarché n'ait aucune obligation de baisser son prix de vente au consommateur pour autant. Pour les charcuteries, c'est un peu pareil, les dates sur les tranches de jambon ou de poitrine fumée emballés sous vide sont des dates "emballé le..." qui ne donnent aucune indication sur les dates figurant sur le sachet du jambon entier quand il est arrivé ici. De toute façon, on ne peut guère acheter un jambon entier ou une meule de fromage entière, donc on n'a pas d'autre choix que d'être un peu vigilant. Pour les volailles, c'est un peu pareil, on n'a aucune indication sur la date de livraison de la volaille par l'éleveur. Sur le poulet découpé et emballé par le supermarché sera de nouveau apposé une étiquette disant "emballé le... " ce qui ne donne aucune indication fiable sur la datte à laquelle la volaille a été abattue. Si on veut absolument des parts de volaille, mieux vaut choisir celles préparés par l'éleveur lui-même.
On fond, la seule mesure viable concernant ce sujet serait d'imaginer une loi qui obligerait les importateurs-distributeurs à payer une taxe sur "le gaspillage de toute denrée alimentaire importé, avec une date DLUO et DLC dépassée et non vendue" Si cette taxe est supérieure aux pertes de marge qu'ils comptabiliseraient sur ces même produits vendus au rabais ou, mieux encore, au prix de revient, ces produits à dates rapprochées ou dépassées en ce qui concerne les DLUO se vendraient très bon marché dans les rayons et le consommateur sera gagnant. Par ailleurs, ils se seraient fait prendre dans leur propre piège au jeu du raccourcissement des dates affin d'assurer un certain niveau de rotation dans les rayons comme à celui d'allonger les dates en remballant les produits avec une nouvelle date d'autre part...
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30/03/2014
Au supermarché / Les DLC & DLUO
Mesure 16
Ne pas confondre les DLUO et DLC, comprendre ces dates & agir en conséquence :
La date limite de consommation (DLC) "est une date limite impérative apposée sur les denrées alimentaires périssables préemballées pouvant, après une courte période, présenter un danger immédiat pour la santé humaine. C'est le cas des produits carnés au rayon boucherie, de certains produits laitiers, des légumes prédécoupés. Cette date est laissée à l'appréciation du fabricant, sauf pour quelques produits où la réglementation sanitaire s'impose" (service publique.fr). Elle est indiquée sur les produits alimentaires ( "à consommer jusqu'au...").
Mais est-elle à respecter au pied de la lettre ? Pas si l’on en croit les associations de consommateurs. Charles Pernin, chargé de mission alimentation et santé à l’association CLCV, affirme ainsi que l’on nous vend des produits à dates raccourcies juste "pour assurer un certain niveau de rotation dans les rayons" . La preuve : jusqu’en 2013, certains produits frais à destination des départements d’outre-mer bénéficiaient d’une DLC allongée de 20 jours pour les yaourts ou même 80 jours pour du gruyère râpé.
La date limite d'utilisation optimale (DLUO) est une date indicative qui est apposée sur les denrées préemballées qui, une fois la date passée, peuvent avoir perdu tout ou partie de leurs qualités spécifiques, sans pour autant constituer un danger pour celui qui les absorberait. C'est le cas des conserves, produits congelés, produits déshydratés. Elle s'exprime sur les conditionnements par la mention "à consommer de préférence avant le..." ou "à consommer avant fin ..."
En réalité, il est parfaitement possible de déguster un yaourt une dizaine de jours après la date limite, et ce sans danger (à condition de bien les conserver), pour le fromage, jusqu'à deux semaines, les œufs jusqu'à 4 semaines, les céréales et légumes secs (blé, riz, lentilles, haricots etc.) quasi indéfiniment (on a trouvé des lentilles dans des pots en terre lors de fouilles archéologiques qui étaient sur le principe, parfaitement consommables), les boites de conserve plusieurs années.
Sinon et sur le site "service publique.fr" :
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En moyenne, les Français jettent chaque année 20 kilos de déchets alimentaires, dont 7 kilos de produits non consommés encore emballés", selon une étude de l’Ademe.
Apprendre à appréhender soi-même la qualité d'un aliment, même dont la date est dépassé en l'observant : couleur, absence d’insectes et larves, odeur etc. évite de les jeter inutilement.
Parfois encore on peut bénéficier de vraies promotions dans les supermarchés (sur le produits avec une DLUO dépassée, ils ne sont pas interdites à la vente au contraire des produits avec une DLC dépassée).
(voir aussi le lien vers l'article à ce sujet et l'extrait du documentaire "Dive" sur le freeganisme dans la colonne de droite).
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24/03/2014
Au supermarché / Le poids des produits
Mesure 6
Calculez systématiquement tous les prix des produits emballés ramenés au kilo, si ce n'est pas marqué, calculez au moins grossièrement.
- Les gros conditionnements ne sont pas systématiquement les moins cher.
- Vérifier les poids pour les conditionnements qu'on a l'habitude d'acheter, elles diminuent petit à petit au fil des années.
- On peut même s'amuser à vérifier le poids des produits préemballés au supermarché et sur leurs balances du rayon légumes : Parfois et même en incluant les emballages, il y a des surprises !
Pour les prix indiqués au litre, seuls quand il s'agit de liquides, ils sont fiables, sinon, et s'il s'agit de glace par exemple, le litrage est calculé au volume : pesez vos bacs de glace sur les balances, une glace peut contenir jusqu'à 50% d'air.
Beaucoup de produits, charcuterie industrielle, plats préparés etc. mais aussi le poulet congelé sont chargés en eau. Par ailleurs ces produits sont en même temps chargés en polyphosphates qui favorisent la rétention d'eau dans l'aliment : à ce jour il n'existe aucune étude ni réglementation concernant les polyphosphates !
La seule solution pour ce genre de produits : en acheter le moins possible.
(voir aussi le documentaire "Le vrai poids des aliments "disponible dans la colonne de droite)
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