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01/04/2014

En ville / Le tri sélectif

catégorie ville.jpgMesure 23

Participer au tri sélectif ne coûte rien au particulier...

A part un petit effort pour son organisation et la prise de quelques nouvelles habitudes !

En contrepartie, le tri sélectif enrichit l'ensemble de la planète :

Mettre en place des filières de tri sélectif coûte cher à la collectivité (multiplication des contenants, du ramassage, du stockage, mise en place des filières d'exportation des déchets etc. etc.). Il n'y a qu'en participant massivement que les collectivités sont obligés de maintenir ce service, d'améliorer les filières à l'exportation des déchets triés (métaux, cuivre, piles, aluminium etc.), d'améliorer les procédés de recyclage et de transformation des déchets, de mettre en place ces filières localement (donc en créant des emplois), et de ne pas ré-mélanger tout, comme on l'entend parfois.

Trier, recycler, transformer et stocker d'une manière adapté (voire dans l'avenir tout simplement ne plus produire un certain nombre d'objets) coûte surtout moins cher à la planète, il n'y a qu'à voir les vortex (ou continents) de déchets :

 

continent de déchets, vortex de déchets, lutte contre la vie chère, nouvelle-calédonie, tri sélectif des déchets

(photomontage Miriam Schwamm)

 

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31/03/2014

Les animaux / Impact environnemental

catégorie animaux.jpgMesure 22

Pour la production locale de viande et de poisson, privilégier...

Les poissons du lagon
(provenant de la pêche artisanale et côtière).
Les volailles, lapins, cailles etc.
(provenant des élevages artisanaux en plein air et au grain)

Les deux bénéficient d'une empreinte écologique moins importante et en général moins cher au prix du kilo.

Pour le bœuf, les produits provenant des élevages extensifs (bœuf en Nouvelle-Calédonie, mouton en Nouvelle-Zélande) en excluant les produits bovins (viande haché congelé sous ses divers formes, viande congelé etc.) en provenance d'élevages industriels en Europe et aux États-Unis.

Quelques chiffres...

La pêche artisanale dans le monde :

  • La pêche artisanale emploie 12 millions de personnes dans le monde, la pêche industrielle un demi-million. (Source : Jacquet & Pauly, 2008).

  • La pêche artisanale produit autant de captures pour la consommation humaine que la pêche industrielle en utilisant un huitième du carburant brûlé par la grande pêche.

  • La petite pêche utilise des méthodes de pêche sélectives et rejette très peu de poissons. La majorité des captures est utilisée pour la consommation humaine.

  • Les pêches industrielles rejettent entre 8 et 20 millions de tonnes de poissons par an.

  • En outre, les flottes industrielles capturent 35 millions de tonnes de poissons qui sont transformées en farines animales pour les élevages de volailles, de porcs et de poissons.

  • Au niveau mondial, un pêcheur industriel reçoit en moyenne 187 fois plus de subventions au gasoil par an qu’un pêcheur artisan bien que ceux-ci pêchent quatre fois plus de poissons par litre de fioul utilisé.

(bloomassociation.org)

Empreintes écologiques* de différentes productions alimentaires (en m²/kg) :

 

Viande de bœuf

121,8

Poisson

94,6

Viande de porc

42,6

Autres viandes

42,6

Volailles

21,7

Légumes secs

18,6

Œufs

16,5

Produits laitiers

5,9

Fruits

4,6

Légumes

4,2

Pommes de terre

2,0

 *L'empreinte écologique est un indicateur et un mode d'évaluation environnementale qui comptabilise la pression exercée par les hommes envers les ressources naturelles et les «services écologiques » fournis par la nature.

(wikipédia)

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Les plantes / Les saisons

catégorie plantes.jpgMesure 21

Suivre les saisons des arbres fruitiers, plantes vivrières, potagères et aromatiques est la meilleure solutions pour pouvoir acheter moins cher et plus frais les fruits et légumes.

Très grossièrement, les produits vivriers et les fruits (les produits "à l'océanienne") c'est en saison chaude et s'y rajoutent les légumes maraîchers (les produits "à l'européenne") en saison froide. Mais on peut facilement affiner la sélection du panier des courses en téléchargeant le bulletin mensuel des fruits et légumes sur le site de la "Direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales", avec une appréciation globale de la situation et de l'évolution du marché, les importations et productions locales, les prix de gros, les évolutions du prix et du poids des principaux produits.

(dans la colonne de droite, "DAVAR - bulletin mensuel fruits et légumes", fichier pdf à télécharger tout en bas de leur page)

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Le partage / Les fruits d'un arbre

catégorie partage.jpgMesure 20

Si l'on possède un arbre fruitier, un papayer, un bananier etc. : Au mieux ne jamais laisser pourrir les fruits inutilement. On peut faire des pochons avec des portions et les donner ou échanger contre autre-chose (faire du troc), on peut faire la même chose avec le surplus de conserves (confitures, sirops, vins, achards, rougails etc.) qu'on aura réalisé avec les fruits. Si on ne connait pas les recettes pour la conservation ou qu'on n'a pas les outils nécessaires, on peut donner les fruits, apprendre à faire les conserves par la même occasion ou échanger quelques pots en contre-partie des fruits.

(voir aussi le lien dans la colonne de droite "Les fruits défendus" sur le partage des fruits, l'agriculture et l'apiculture urbaine)

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Hors catégorie / Couple et séparation

catégorie horscat.jpgMesure 19

En amour, essayer de désémotionnaliser un peu les choses. Au lieu de jeter l'écran plat du compagnon infidèle par la fenêtre du troisième étage, au lieu de déchirer la robe couteuse de sa compagne infidèle, lui donner un délai raisonnable pour enlever ses affaires. S'il y a divorce, essayer de le mettre en œuvre d'un commun accord et sans avocats (toujours plus couteux qu'un(e) conseiller juridique par exemple), partager les biens équitablement. Partager les charges et le travail pour élever les enfants équitablement et à la mesure des capacités de chacun. A la place de devoir se faire pardonner ses éventuelles fautes et manquements mutuellement à coups de cadeaux compensatoires coûteux, parler des attentes de l'un comme de l'autre, de ses insatisfactions etc. et les gérer avec rigueur, tact et générosité. Ce n'est pas seulement moins couteux dans l'immédiat, mais aussi profitable pour chacun à long terme, financièrement et moralement.

A la maison / Gestion du garde-manger

catégorie maison.jpgMesure 18

Une bonne gestion du garde manger à la maison n'est pas seulement une mesure évitant le gaspillage, mais aussi une mesure pour prévenir les risques d'intoxications alimentaires, en tous les cas donc une mesure d'économie.

Quelques bases, en vrac :

  • Pour les aliments secs : Au mieux mettre dans des boites étanches, avec leur emballage ou en marquant la date d'achat ou DLC/DLUO, faire périodiquement l'inventaire de ces produits pour éviter de racheter encore un paquet.
  • Si on a aliment sec qu'il faut consommer bientôt, faire ses courses en denrées frais et composer des plats en fonction.
  • Pour le boites de conserve : Idem, vérifier les dates de temps à autre et les intégrer aux menus et plats tout simplement.
  • Ranger dans les étagères mais aussi au frigidaire, systématiquement les aliments à consommer plus rapidement sur le devant.
  • Pour les légumes : Composer des plats et menus d'abord avec une majorité des plus périssables (salades, légumes-feuilles, tomates, manioc etc.) puis poursuivre avec ceux qui se conservent un peu plus longtemps (taros, ignames, aubergines, carottes, oignons, citrouille, chouchoute etc.).
  • Pour les viandes, volailles, poitrine fumée, jambon etc. : Conserver au frigidaire de préférence dans un torchon en coton propre que dans des emballages plastique, ils auront tendance à sécher en surface et se garderont plus longtemps sans produire une mauvaise odeur. Les plus anciennes : Les préparer plutôt en mijots etc. avec une cuisson plus longue.
  • Les fromages : Idem, éviter un surplus d'humidité, mais aussi ne pas hésiter à découper une couche de surface simplement et utiliser l'intérieur, s'il faut et si on n'aime pas le gout prononcé, en sauces, gratins etc.
  • Pour les restes de viandes, volailles et poissons cuites : Les débarrasser des os (c'est là que la viande s’avarie plus rapidement), les stocker dans des récipients propres (genre tupperware), voir étiqueter ces récipients, les réutiliser dans des recettes, d'abord froides (salades etc), plus tard recuites (riz garnis, omelettes, sautés etc.).
  • Pour les plats préparés : Après refroidissement, ranger dans des récipients propres et stocker au frais. Selon la quantité, préférer la conservation au frigidaire uniquement pour la quantité qui sera mangé dans un délai proche, le reste, directement dans d'autres récipients étiquetés au congélateur (au lieu du réchauffement-refroidissement successifs).
  • Pour le légumes, viandes, fruits, poissons œufs etc. qu'il faut consommer rapidement : les cuisiner et les stocker au frigidaire ou congélateur, si on ne veut pas les manger de suite au lieu de les laisser s'avarier.
  • Ne pas céder (en tout cas pas systématiquement) aux "j'aime pas ceci ou cela" ou envies du moment des membres de la famille, si le repas est équilibré et bien cuisiné, personne n'en meurt de ne pas toujours manger ce dont on a le plus envie, ou d'un plat qu'on aime un peu moins.
  • A ce sujet, voir aussi les autres mesures dans les catégories "les produits" et "au supermarché", ainsi que les recettes dans la colonne de gauche.

 

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